La Chine est très proche de Bollywood

Nous avons plus la popularité avec des films et des célébrités dans la ville deHaikou

Il n'ya guère d' Indiens à Haikou, capitale en plein essor de la province insulaire chinoise méridionale, connue pour ses plages de sable fin, des fruits de mer exotiques et de gratte-ciel flambant neuf . Mais Bollywood n'est jamais loin derrière - si vous êtes «Yindu» (en chinois pour l'Inde et les Indiens), ils attendent de vous chanter "Awara Hoon.

Le Raj Kapoor-starrer a été un succès retentissant dans la Nouvelle Chine communiste des années 1950 et continue à frapper une corde sensible chez les Chinois, surtout les générations plus âgées, car elle attise la nostalgie de la liberté et une vie insouciante.

Li Ming, un restaurateur dans le centre ville de Haikou de 50 ans dit: «J'aime les battements joyeux de cette chanson Elle a été traduite en chinois et est souvent joué dans les discothèques et les soirées.".

Guo, étudiant à l'Université de Hainan dit dans son anglais hésitant: "Si elles (les Chinois ici) répondent Yindu, ils sentent qu'ils doivent savoir chanter et danser ,les Indiens sont vraiment bons danseurs.".

Lors d'une réception organisée pour la visite des universitaires indiens dans cette capitale côtière de la province de Hainan, les chercheurs chinois ne pouvaient pas résister à la tentation de chanter "Awara Hoon, chacun dans leur propre accent chinois inimitable.

Les Affaires de la Chine avec Bollywood a eu des hauts et des bas. En fait, les films indiens ont été parmi les premiers films étrangers projetés en Chine après avoir commencé à s'ouvrir dans les années 1970 et continuent d'encadrer la vision chinoise de l'Inde. Un autre film indien qui est devenu un peu plus connu avec des adolescents chinois a été 'Noori' dans les années 1980.

L'intérêt pour Bollywood a disparu au large dans la nostalgie, peu après, mais avec l'Inde qui émerge comme une puissance montante avec la Chine dans les années 1990 et avec plus de Chinois voyagent à l'étranger, la fascination pour la chanson de Bollywood et spectacles de danse a été relancé à nouveau.

Shah Rukh Khan et Aishwarya Rai sont les nouveaux favoris. Des films comme "Asoka" et "Devdas" ont été projetés par de nombreuses chaînes de télévision chinoises, a dit Zhang Kang, un Chinois expatriés qui vit à New York depuis de nombreuses années.

«Lagaan» - appelés "Once Upon " en Chine, un film patriotique qui dramatise un match de cricket se joue entre une équipe hétéroclite de villageois et les autorités britanniques impériales - a également frappé l'imagination de la nouvelle génération.

Dans les dernières années, l'Inde a habilement livré la promotion de Bollywood en Chine, une partie de la diplomatie soft power que les deux parties se sentent aider à créer une atmosphère positive pour entretenir les relations bilatérales qui sont souvent empêtrées dans des questions sensibles.

«Il est important de promouvoir une meilleure compréhension de la culture de l'autre», dit Ma Jiali, un expert en Asie du Sud à l'Institut chinois des relations internationales contemporaines.

Il y a deux ans, les "marchands de Bollywood", une comédie musicale conçue par l'Australien Tony Gough et chorégraphié , basé à Mumbai , a voyagé à travers 10 villes en Chine, ce qui rend l'emprise chinoise sur les rythmes des chansons en hindi.

À l'Expo de Shanghai l'année dernière, de nombreuses stars du cinéma hindi sont descendues sur la ville. Une comédie musicale de 90 minutes somptueuse, "Ticket to Bollywood", a donné aux Chinois un goût du légendaire Razzmatazz Bollywood.

Il y a aussi des pourparlers entre Bollywood et les cinéastes indiens et chinois, mais un film authentique a des difficultés pour prendre son envol car il est difficile d'obtenir l'autorisation pour les sociétés étrangères à tourner dans le pays. L'industrie cinématographique chinoise suit un système de quotas qui n'autorise que près de 20 films étrangers à être projeté d'un an.