L’Inde projette son «soft power» à travers Bollywood

Mars 27 2008

source: New Delhi / Mumbai, (IANS)

Près d'un siècle après le pionnier du film indien Dadasaheb Phalke faisant "Raja Harishchandra", en 1913, le cinéma indien et l'industrie du divertissement a étendu ses ailes au monde entier - et pas seulement en gagnant largement sa diaspora dispersée mais un public international générant de gros profits à l'étranger, mais aussi auprès des investissements étrangers.

Présentée comme la plus grande industrie cinématographique, plus de 1000 films par an, en hindi ainsi que d'autres films en langue indienne télougou, le tamoul, malayalam, etc sont en berne pour la première fois dans le pays et à travers le monde. Tout en présentant le budget de cette année, le ministre des Finances, P. Chidambaram a décrit l'industrie du divertissement en Inde comme "soft power" - l'expression inventée par l’économiste de Harvard, Joseph Nye, pour décrire un patrimoine culturel de la nation.

À partir du moment où Phalke a visité pour la première fois l'Angleterre en 1912 il va en1914 organiser des foires commerciales pour ses films, Bollywood a désormais jeter son poids dans le village planétaire et le cinéma indien et l'industrie du divertissement grandissent à un rythme phénoménal.

Ashutosh Gowariker est son "Jodhaa Akbar» est sorti dans 26 pays et sur 1100 des écrans du monde entier, Aamir Khan et son "Taare Zameen Par" est sorti avec 385 copies. Sony a publié environ 600 copies du Bollywood film "Saawariya" en Inde et 900 au niveau mondial.

Sanjay Leela Bhansali "Saawariya", mettant en vedette les débutants Ranbir Kapoor et Sonam Kapoor, a marqué un nouveau départ pour Bollywood. Cela a été le premier film co-produit et distribué par un grand studio d'Hollywood, Sony Pictures.

Selon le site Hollywood Reporter divertissement », Saawariya" est sorti internationalement dans 13 marchés et a battu largement Tom Cruise et son "Lions de Agneaux", en chiffres bruts de plus de 5 millions de dollars dans la première semaine de sa sortie en fin d’année dernière.

Bien que les films hindis ne soient pas entrés dans les salles étrangeres à l'étranger, ils ont commencé à capturer l'attention des médias occidentaux et peu à peu plus loin que la diaspora.

Lorsque "Saawariya" a ouvert 85 salles aux Etats-Unis et au Canada, la presse a intitulé « enchantement visuel extravagant ».

"Eye candy et ears pour les amateurs de musique indienne du cinéma, - bracingly compacte par Bollywood normes - de l'écran large close-ups, de fantaisie, décors, costumes colorés, bellybuttons, la quasi-baisers et 10 pompage-up, Achingly chansons douces ", a écrit AO Scott, un critique de cinéma pour The Times.

Le Los Angeles Times mit en vedette «Saawariya » Au cours de la dernière décennie, Bollywood est devenu un marché lucratif pour les investisseurs étrangers avec le monde occidental, la perception de l'industrie du cinéma hindi subit un changement. Aujourd'hui, elle reconnaît une valeur de 100-milliard ($ 2,5 milliards) de roupies qui a accélérée la croissance de l’industrie.

Selon le magazine Variety Hollywood, Hollywood, les investisseurs sont maintenant en train de "réévaluer leurs précédentes cool attitudes» à l'égard de l'Inde et de grands investisseurs comme Viacom, Universal, Dream Works et Warner Bros préfèrent investir dans l'industrie du divertissement indien, par rapport à la Chine.

Bien que "Saawariya» n'est pas été un blockbuster, les investisseurs internationaux continuent d'être optimistes quant à l'entrée en Inde du film du commerce. Sony a signé un accord avec Eros International, un des leaders sur le marché, en vertu de laquelle ils projettent de faire quatre à six films indiens par an.

Grands studios d'Hollywood, comme Viacom, NBC Universal et Dream Works, en plus de Warner Bros, Sony et Disney, ont déjà fait des investissements importants en Inde dans le secteur du spectacle.

Si la Chine est encore guère désireux de permettre d'importantes participations à l'étranger dans des sociétés de son secteur du spectacle, le divertissement géré par les sociétés indiennes accueillent les investissements étrangers directs (IED) et envisagent de traiter et conclure des marchésavec leurs homologues étrangers de plus belle.

Warner Bros, par exemple, a récemment annulé un accord qu'elle a signé avec une entreprise de production chinoise. Baron des médias Rupert Murdoch dit succinctement quand il a dit à Variety: «Tenter de construire des affaires sur le divertissement en Chine est tout simplement trop difficile."

Hollywood géant des médias Walt Disney Company est prêt à investir Rs.13.14 milliard ($ 330,4 millions) dans deux entreprises du groupe UTV.

Pritish Nandy Communications Ltd (PNC), a mis Rs.1.8 milliard ($ 45 mn) face à DQ Entertainment (DQE), l'un des leaders mondiaux de l'animation et du jeu des sociétés de production, de co-développer et co-produire six films d'animation sur les Trois à quatre prochaines années.

PNC a également signé cinq films traitent de Pixel Motion Corporation (MPC), basée en Floride compagnie d'animation qui a ses studios d'animation, Estudio Flex, au Costa Rica.

Viacom - qui contrôle Paramount Pictures - et de la télévision indienne entrepreneur Raghav Bahl ont créé un nouveau film de fonds de placement à saisir 20-25 pour cent du marché de Bollywood. Des pourparlers sont déjà sur la production de quatre films gros budget.

Avec l'évolution de l'environnement économique mondial, Disney a également changé sa stratégie internationale, dont le contenu est davantage orientée vers les marchés locaux, plutôt que de vendre ses produits américains de la même façon dans chaque marché international.

Suite à Sony Pictures, Walt Disney Co a signé un contrat de coentreprise traiter avec Yash Raj Films de faire des films d'animation. L'entreprise mettra au moins un film d'animation par an.

La grande star d'Hollywood Johnny Depp va faire un projet aux Etats-Unis avec la cinéaste indienne Mira Nair pour un film "Shantaram". L’icône de Bollywood Amitabh Bachchan jouera un rôle principal. De la présence de Depp dans un film indien est largement perçue comme un signe que Bollywood travaille maintenant à l'échelle mondiale.

Certaines personnes doivent faire un effort crédible en prenant l'industrie du cinéma hindi au sérieux.

Le Compositeur de musique A.R. Rahman ait intervenu dans la musique du "Seigneur des Anneaux" dans le West End de Londres et Sanjay Leela Bhansali a récemment dirigé l'opéra ballet de 1923 "Padmavati", écrit par Albert Rousselan, pour le prestigieux Théâtre Du Châtelet à Paris.

Non seulement cela, l'Occident apparaît de plus en plus accueillante envers les stars de Bollywood. D'abord il a été Mallika Sherawat pour "Unveiled", puis Akshay Kumar a été prise pour "Australian Bandstand", Salman Khan a présenté dans "Marigold" et Aishwarya Rai a récemment fini de travailler dans "Pink Panther".

Sans oublier la grande victoire Keira Knightley, les Britanniques ont reality show "Celebrity Big Brother" en 2007.

Parmi toutes les stars indiennes, c'est Shah Rukh Khan qui a fait un gros impact à l'étranger. Selon un rapport, il est reconnu par 3,2 milliard de personnes à travers le monde alors que seulement 2,7 milliard connaisse Tom Cruise.

Tom Cruise dont le "Lions de Agneaux" sorti à peu près en même temps que le "Om Shanti Om" de SRK. Alors que «Lions et Agneaux", faisait alors un budget de 35 millions de dollars, a recueilli 10,3 millions de dollars dans 45 marchés de son ouverture le week-end, le film de Shah Rukh majoré $ 19 millions dans le monde dès son ouverture le week-end.

La star de Bollywood ou le Baadshah a montré son pouvoir plus qu'évident lorsque des gens venus de toute l'Europe sont descendus sur Berlin pour voir leur star préférée faire une apparition lors de la Berlinale pour la projection de "Om Shanti Om". Sa popularité a même été comparée à celle du Pape.

Au début du mois, le vétéran de Bollywood acteur Anupam Kher à Londres a lancé un chapitre de son Acteur Prépare, ce qui en fait la première école officielle Bollywood en Grande-Bretagne. L'école, qui sera basé dans le quartier de West London Ealing, facturera une forte somme aux élèves (6000 livres pour une durée de trois mois).