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 Ma fanfic (Heaven On Earth)

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Anne
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Némésis
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Némésis
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MessageSujet: Re: Ma fanfic (Heaven On Earth)   Ma fanfic (Heaven On Earth) - Page 2 I_icon_minitime07.02.09 18:32

NB : Meerabaï était baptisée Sanjan à la base donc il se peut que j'ai oublié ici ou là de modifier son nom !

Devendra, les mains collées contre les oreilles, avait passé sa journée à prier désespérément pour que cesse enfin le bruit sourd qui se répercutait systématiquement dans sa cellule depuis l’aube. Un de ses camarades s’était pendu au cours de la nuit et ce bruit n’était autre que celui de son corps qui, dans son balancement, finissait toujours par revenir frapper la grille ; le son se propageant alors le long des barreaux métalliques qui formaient la grille commune de sa cellule et de celles à proximité, parmi lesquelles qu’occupait Dev’. A présent, ses mains reposaient à terre comme celles d’un pantin désarticulé. Le regard égaré, un sourire noir flottant sur les lèvres, le Tibétain avaient sincèrement de quoi effrayer…

Quelque chose le contraignit pourtant à revenir à la réalité ; un léger tintement de clochettes…
Il fronça les sourcils, le regard toujours dans le vague. Non, impossible… Il délirait ! Mais lorsqu’il ressentit le bourdonnement caractéristique du buzz, il sut alors que, non, ce son n’était pas le pur produit de son imagination. Il tourna la tête sur sa gauche et discerna la forme d’un corps tapi dans l’ombre, de l’autre côté de la grille, presque à l’endroit exact où s’était tenu Huang Chen lors de leur unique échange. Bien qu’il lui fût impossible de distinguer le visage de cette étrange apparition, Devendra savait déjà pertinemment de qui il s’agissait. Ce signal – le tintement des clochettes – c’était quelque chose qui évoquait beaucoup de souvenirs en lui… Il se remit sur ses pieds et s’approcha en silence.
- Vous vous êtes encore allé vous fourrer dans un sacré pétrin à ce que je vois ! chuchota l’intruse sur un ton que Devendra ne connaissait qu’à une seule personne.
- Je pourrais dire la même chose de vous Meerabaï… répliqua-t-il avec un sourire presque espiègle qui ne tarda guère à s’effacer.
La jeune femme se sentit rassurée. Elle s’était profondément inquiétée de l’état d’esprit dans lequel elle allait retrouver Devendra. Que ce dernier trouve le courage de mettre un peu d’humour dans sa répartie était encourageant au vu des circonstances actuelles. Oublieuse l’espace d’un instant du péril qu’ils couraient tous les deux, elle alluma une lampe à huile dont elle atténua un peu le rayonnement en la ceignant d’un pan du châle qu’elle portait d’un geste de la main délicat. Son profil délicat émergea des ténèbres. Des larmes coulaient sur ses joues, comme pour désavouer la pique qu’elle venait de lancer à Devendra et lui signifier l’inquiétude profonde qu’elle avait ressenti. Ce dernier glissa sa main entre les barreaux et essuya d’une caresse les larmes de Meerbaï.
- Vous n’ignorez pas combien je déteste la vue d’une femme en pleurs… soupira-t-il doucement.
Il avait l’air las… à bout de force. Le cœur de Meerabaï se serra, mais elle se reprit.
- Vous savez pourquoi je suis là n’est-ce pas ?!
- Je suppose que ce n’est pas une visite de courtoisie, répliqua un peu cruellement Devendra en reculant un peu.
« Une vrai tête de mule… ! » songea Meerabaï avec un sourire indulgent :
Ma fanfic (Heaven On Earth) - Page 2 MadhuriDixit05

- Cessez donc de vous conduire ainsi, ce n’est vraiment pas le moment bon sang ! Je suis venue vous aider à fuir…
Devendra la coupa brutalement :
- Je crois que j’avais compris mais merci de la précision… maintenant c’est à mon tour de parler si ça ne vous ennuie pas ! J’ai aujourd’hui la confirmation de ce que je soupçonnais depuis longtemps, à savoir que vous êtes complètement folle ! Avoir pris le risque de pénétrer dans cette prison clandestinement – j’ignore comment vous avez fait et je préfère encore ne rien savoir ! –, et vous mettre ainsi en danger pour… juste pour… Oh ! Mais c’est de l’inconscience et puis c’est tout, pas besoin de long discours bon sang ! lâcha-t-il exaspéré. Ok, demain ils me fusilleront, ça va être désagréable je ne le nie pas, et puis… ??! Je vais vous le dire moi : ça fera une très mauvaise publicité au Parti et du coup, servira notre cause ! Quant à moi je trouverai bien le moyen de m’esquiver discrètement et de quitter clandestinement la Chine … Mais je ne veux pas que vous ayez à subir…
Devendra s’interrompit, comme si la simple évocation de ce qui pouvait arriver à Sanjana le révulsait. Il avait parlé très vite jusque là - et sur un ton irrité - d’abord parce qu’il s’inquiétait de la possible apparition des gardes, d’autres part parce qu’il espérait ainsi masquer les doutes que lui inspirait son propre « plan » qu’il savait dans le fond assez tordu.
Meerabaï, elle, l’écoutait palabrer, un sourire amusé aux lèvres. Elle le connaissait depuis suffisamment longtemps pour comprendre quelle angoisse devait être la sienne pour qu’il soit autant sur les nerfs, et ne se froissa nullement du reproche qui venait de lui être fait. Il en avait toujours été ainsi aussi loin qu’elle s’en souvienne et jamais elle ne lui avait tenu rigueur de ses mouvements d’humeur.
- En fait, ce que vous me demandez, c’est de revenir sur mes pas, quitter les lieux en vous laissant ici sans aucune certitude de jamais vous revoir et tout cela avec le sourire ? répliqua Meerabaï d’un ton posé, à la fois ferme et caressante.
Dev’ passa sa main sur son visage et se contenta de répondre à cette admonestation avec un sourire exprimant parfaitement qu’il ne se faisait nulle illusion et savait que la décision de Meerabaï était irrévocable.
- Et la grille, vous comptez la défoncer à mains nues ou me faire passer au travers ? soupira-t-il amèrement en laissant sa tête reposer avec nonchalance sur les épais barreaux clôturant l’espace de sa cellule.
- J’ai plus efficace… !
Ce disant, Meerabaï secoua un trousseau de grosses clefs sous le nez du Tibétain qui resta sans voix. Elle lui ouvrit avec un sourire jubilatoire et poussa la grille pour le laisser passer. Devendra jeta un rapide coup d’œil pour s’assurer qu’ils étaient toujours seuls et se pencha vers Meerabaï qu’il embrassa sur le front avec amitié.
- Maintenant dites moi … ?! s’enquit-il.
- … comment j’ai fais pour m’introduire en ces lieux et venir à vous ?! Rien de plus simple… !
Sur ces mots, Meerabaï dévoila un peu de sa tenue à la faible clarté de sa lampe dont la mèche achevait de se consumer. Un charmant accoutrement de danseuse assortis des jolis bracelets à clochettes qu’elle affectionnait particulièrement.
- C’est la fête du Printemps aujourd’hui, et qui dit fête dit célébrations… J’ai laissé croire aux gardes que leurs chefs m’avaient payé pour les « divertir » à cette occasion – une espèce de récompense de la part du Parti pour le bon travail effectué - ils m’ont laissé entrer sans se méfier de rien. J’ai dansé pour eux et je leur ai fais un peu de conversation… Tandis que je flattais leur orgueil, je me suis assurée que l’alcool coule à flot… (elle esquissa un sourire enjoué) J’ai discrètement subtilisé leur clef et me suis esquivée sous je ne sais plus quel prétexte… à vrai dire, eux-mêmes ne s’en sont guère inquiétés ! (elle étouffa un rire dans ses mains) J’ai erré un moment dans les couloirs jusqu’à vous trouver… Voilà toute l’histoire.
- On aurait pu vous confondre ! remarqua Devendra avec gravité, le visage figé.
Meerabaï reprit son sérieux.
- Je le sais, reconnut-elle, mais c’était un risque à prendre et il était calculé… Je me suis dis que les « chefs » en question seraient bien trop occupés à profiter de la fête pour se soucier des agissements de leurs subordonnés !
- Vous avez tout planifié sur une supposition ?
- Oui… avoua encore Meerabaï avec un sourire pincé. J’en ai… présagé. Je commence à avoir une bonne connaissance de la nature humaine et les hommes se ressemblent beaucoup en dépit des différences culturelles…
- Vous avez pris tout ces risques… pour moi, réalisa Devendra.
- Oui, et j’ai eu très peur à certains moments, confia Meerabaï en baissant des yeux. Mais vous savez que j’agirai toujours dans votre intérêt… D’ailleurs je ne suis pas la seule à m’être fait du souci !
- Qui d’autre ? s’enquit aussitôt Devendra avec surprise.
- Moon, elle est ici…
Une expression émue se peignit sur le visage de Devendra au moment où Meerabaï prononça ce nom, « Moon »… Un autre fantôme du passé qu’il n’avait pas revu depuis longtemps, trop longtemps si l’on considérait qu’il lui devait tout ce qu’il était aujourd’hui. Qu’elle se soit impliquée dans cette folle expédition le toucha profondément.
- Elle nous attend au large sur sa jonque. Nous nous sommes accordées sur un rendez-vous qu’il nous faudra scrupuleusement respecter … lui expliqua Meerabaï. Vous connaissez l’inflexibilité dont elle fait preuve.
- Ce n’est rien de le dire… murmura Dev’, se remémorant quelques souvenirs cuisants avec un sourire nostalgique.
Tout en parlant à voix basse, Devendra et Meerabaï s’étaient engagés dans les couloirs et avaient longé plusieurs séries de blocs. Soudain, et sans raison apparente, Devendra s’immobilisa.
- Que se passe-t-il ?! chuchota Meerabaï, inquiète en se raccrochant à son bras.
Devendra, sourcils froncés, semblait en lutte avec lui-même…
- Je ne peux pas partir…finit-il par avouer d’une voix sourde à la profonde stupeur de la jeune femme, pas comme ça, sans me soucier du sort des autres prisonniers qui sont ici… Ils sont tous mes frères, nous partageons la même cause…
- Ressaisissez vous, nous ne pouvons absolument rien faire pour eux ! tenta de le raisonner Meerabaï en le saisissant par les épaules. Jamais nous ne sortirons d’ici si nous tentons quoi que ce soit dans ce sens… S’échapper à deux peut s’envisager, plus nombreux c’est du suicide !
Elle lui lança un regard de supplication mais Devendra se dégagea de son emprise.
- Alors je partagerai leur sort… s’entêta-t-il avec une moue opiniâtre. Sauf qu’eux ne se réveilleront pas quand on leur aura mis une balle dans la poitrine !
Meerabaï poussa un profond soupir - la culpabilité était son point sensible - aussi finit-elle par le suivre tout en sachant que ce qu’ils s’apprêtaient à accomplir était folie pure. Devendra ne se rendait vraiment pas compte des difficultés qui allaient découdre de cet « acte généreux », et elle lui en voulait un peu, tout en étant secrètement heureuse de le voir exprimer un tel altruisme. Le Devendra qu’elle avait côtoyé par le passé faisait toujours passer son instinct de survie avant toute autre chose. C’est à ce moment là que la jeune femme réalisa combien ce dernier avait pu changer depuis leur dernière rencontre.
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MessageSujet: Re: Ma fanfic (Heaven On Earth)   Ma fanfic (Heaven On Earth) - Page 2 I_icon_minitime07.02.09 18:42

Le tibétain revint sur ses pas, jusqu’à un bloc qu’ils avaient traversé peu de temps auparavant, et commença à déverrouiller les grilles tout en faisant signe à ses compagnons de galère de rester aussi silencieux que possible. Ceux-ci, abasourdis par ce retournement de situation auquel ils n’auraient jamais osé rêver, donnaient une accolade à Devendra et s’inclinaient respectueusement devant Meerabaï pour montrer leur reconnaissance. Cette dernière, loin d’apprécier, ne parvenait qu’à s’inquiéter. Elle tournait un regard atterré de tout côté, serrant le tissu de sa manteline entre ses doigts crispés par la contrariété. Qu’allait-il advenir dans les minutes et les heures à venir ? Parviendraient-ils à fuir ces lieux sans se perdre dans toute cette folie ?! Elle ne savait plus…

Ils étaient à présent une quinzaine autour d’elle, certains parlant de voler des armes et de se battre contre les soldats, d’autres fomentant de mettre le feu à la prison comme signe de résistance… Meerabaï ferma les yeux, résignée mais néanmoins en colère. Rien ne se déroulait comme prévu. Quelqu’un la saisit par la main alors qu’elle ne s’y attendait pas et l’entraîna loin des autres. Devendra bien sûr…
- Maintenant, je suis prêt à quitter ces lieux, murmura-t-il avec un sourire à la fois complice et faussement confus.
- Bien… fit-elle, esquissant à son tour un demi sourire. Et les autres ?
- J’ignore quels sont leurs plans et ça ne nous concerne plus. Reprenons notre route…

Ils se glissèrent sans bruit dans l’avant-cour où se situait le pavillon des officiers ainsi que les postes avancés des gardes, périlleux espace qu’il fallait nécessairement traverser à découvert pour quiconque espérait gagner la sortie - point de passage donc point sensible - que matérialisait un imposant portail métallique prolongé de chaque côté d’un épais mur de garde. Alors qu’ils observaient l’agencement des lieux, le son assourdissant d’une alarme se mit à retentir dans toute la prison, les figeant sur place. Des hommes armés firent aussitôt leur apparition, suivis de près par d’autres tenant en laisse d’énormes molosses, barrant le passage vers la liberté aux deux fugitifs… Devendra et Meerabaï eurent juste le temps de se mettre à couverts, à l’abri des regards.
- Mais que se passe-t-il ?! Qu’est-ce qui a pu se passer pour que l’alarme… commença Meerabaï ...
- Les autres voulaient libérer tout les autres prisonniers de la prison et lancer une révolte massive contre les officiers… avoua Devendra. Je pensais que nous aurions le temps de nous échapper mais ils ont du se faire surprendre… je ne vois pas d’autre explication. Allez, viens, ne restons pas là !

Ils se mirent à courir, encore et encore, sachant trop bien que demeurer constamment tapis au même endroit signerait presque à coup sûr leur perte. Ils fuyaient donc, et ce même si l’horizon leur était clos, évitant parfois de justesse le passage des soldats qui s’échinaient, sans succès, à ramener l’ordre ; ou croisant à d’autres moments la route d’un autre fuyard… La révolte grondait depuis longtemps au sein de la prison, et voilà qu’aujourd’hui elle éclatait dans toute sa violence… Des coups de feu ponctués de cris inhumains résonnaient par intermittence dans l’air, le tout flanqué de l’odeur puante de la mort et de l’infamie qui colle invariablement à tout processus de répression. Un feu d’artifices tiré à l’extérieur à l’occasion de la fête du printemps vint momentanément parer les murailles de la prison de teintes rougeoyantes – sanglant écho des combats qui se déroulaient au même instant au sein même de la prison. Sanjana se jeta en arrière, effrayée sur le moment par les détonations, puis elle laissa passer un sourire vide sur son beau visage. Le pire était là, juste sous ses yeux : l’édifice principal était la proie d’un violent incendie. De gigantesques flammes, attirées par l’appel d’air, sortaient par les fenêtres du premier étage et le toit, tandis que des débris de verre fondu - ce qui restait des fenêtres qui avaient toutes explosé sous l’effet de la chaleur- jonchaient le sol de la cour, rendant toute progression malaisée. Le rez-de-chaussée était épargné pour l’heure et les deux fugitifs n’eurent d’autre choix que de s’y engouffrer pour échapper à un soldat qui les avait pris en chasse.
A l’intérieur régnait une forte chaleur et la fumée les étouffait à moitié. Meerabaï, qui suivait toujours Devendra pas à pas, se sentait gagnée par la désagréable impression de tourner en rond dans ce dédale infernal - vaste assemblage désordonné des cours et de grands bâtiments vétustes, l’ensemble ceint de murs bétonnés doublés par des mètres de clôture en fil barbelé et dotés à chaque coin d’une tour de guet… Alors qu’ils s’engageaient dans l’un des innombrables couloirs qui traversait de part en part la bâtisse transversale, un coup de feu résonna en amont. Le cœur de Meerabaï ne fit qu’un bond dans sa poitrine tandis qu’elle s’immobilisait, la bouche ouverte autant par l’effroi que par le dépit. L’un des officiers chinois se tenait à quelques pas de là, occupant de sa carrure toute la largeur de l’étroit couloir, sa kalachnikov pointée sur eux. Il était visiblement prêt à en faire usage si le besoin s’en faisait sentir. Devendra leva prudemment les mains en l’air et commença à s’avancer sans quitter des yeux le visage de l’officier sous le regard incompréhensif de Meerabaï qui porta sa main à son visage pour masquer son appréhension.

Devendra lui savait très bien ce qu’il faisait, en dépit des apparences qui jouaient contre lui Progressant un pas après l’autre, il ne tarda pas à se trouver à très faible portée du solda qui lui intima durement de ne plus bouger. Devendra répondit avec un haussement d’épaules, et lança à celui-ci un regard qu’il espéra suffisamment expressif. Toutes leurs chances allaient se jouer sur ce jeu de regards… il ne fallait pas qu’il déconne !

Sa chance était de connaître « l’ennemi », l’homme à la kalachnikov n’étant autre que Huang Chen !
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MessageSujet: Re: Ma fanfic (Heaven On Earth)   Ma fanfic (Heaven On Earth) - Page 2 I_icon_minitime07.02.09 18:56

2 nouvelles fiches :

MOON

Ma fanfic (Heaven On Earth) - Page 2 Hero_maggie_cheung_closeupMa fanfic (Heaven On Earth) - Page 2 Hero_______13

Age : environ 40 ans
- Guerrière et fin stratège. Méditative, sentiments très intériorisés. Pèse beaucoup ses décisions.
- Inflexible, exigeante, elle sait que la vie exige des sacrifices et pense que les regrets ne servent à rien quand on n’a pas le choix. Sa devise est qu’il ne faut pas s’encombrer d’état d’âmes inutiles.
- C’est néanmoins un être foncièrement bon (ne cherche pas à nuire aux autres sans raison), fidèle à sa promesse et en amitié. Elle attend beaucoup de ceux à qui elle donne sa confiance (un nombre restreint de personnes) mais est aussi prête à leur donner beaucoup.
- Moon se conduit en femme distante (autosuffisante affectivement parlant), imperturbable, mais est parfois rattrapée par ses sentiments les plus profonds.
- Elle a une vision cynique de la vie : c’est un combat, ça l’a toujours été et ça le restera toujours.
ACTRICE : Maggie Cheung

++++++++


MIRABAÏ


Ma fanfic (Heaven On Earth) - Page 2 Sanjajnaportraitjk6

Age : la trentaine
- Généreuse, fait preuve d'abnégation et de dévouement envers les autres
- Rejette la violence sous toutes ses formes, et n’aime pas les combats
- Dignité, mélancolie, humilité, tristesse émanent d'elle
- Poursuivie par les regrets et la culpabilité par rapport à un acte qu'elle a commis par le passé...
- Sensible, spirituelle et cultivée ; elle fait de l’esprit son arme la plus puissante ; a de la répartie
- Croyante et pratiquante
- pratique régulièrement la danse indienne traditionelle (est l’une des meilleures). Artiste. Poétesse.
ACTRICE : Madhuri Dixit
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MessageSujet: Re: Ma fanfic (Heaven On Earth)   Ma fanfic (Heaven On Earth) - Page 2 I_icon_minitime07.02.09 19:03

Huang Chen le somma sèchement de reculer, puis lui fit signe de s’agenouiller. Devendra, le souffle court, s’exécuta pour faire preuve de sa bonne volonté. Il ne voulait pas que les choses tournent mal, pas maintenant... Le prix de sa liberté ne devait pas se compter en vies.
- Que fais cette femme ici ? Comment est-elle entrée ?!! fit Huang Chen en élevant le ton alors qu’il venait d’apercevoir Meera qui se tenait tapie dans un coin sombre. (il tourna un regard interdit vers Devendra) Comment… une telle folie est-elle possible, vous savez ce qui va lui arriver ?! Mais avez-vous donc totalement perdu la raison ? Je vous croyais plus réfléchi pourtant…
Sa voix avait claqué dans l’air, sèche et nerveuse. Devendra reçut le reproche comme on encaisse un coup, avec retenue et lucidité. Ce que venait de dire le Chinois lui redonna l’aplomb dont il avait besoin pour se reprendre : si Huang Chen s’était inquiété du sort de Meera en premier lieu, peut être serait-il possible en s’adressant à son humanité de…
Devendra laissa son idée en suspens et se redressa, adjurant l’officier de les laisser partir.
- Je vous le demande d’homme d’honneur à homme d’honneur ! acheva-t-il sans se soucier de l’air incrédule qui s’était peint sur le visage du Chinois.
- Que vaux la parole d’un homme qui m’affirme qu’il est fermement décidé à mourir pour sa cause et qui s’enfuit à la première occasion comme un lâche ?! Si vous êtes prêt à abandonner aussi facilement votre cause et ceux qui la soutiennent, pourquoi moi, votre ennemi, vous accorderais-je ce que vous me demandez ? fit mine de se moquer Huang Chen avec un rire qui sonna faux.
- Les laisser me tuer sans résister, c’est fuir la vie et ses responsabilités, avez-vous oublié vos propres mots ?! argua Devendra avec un sourire.
Huang Chen sembla ébranlé l’espace d’une seconde, pourtant il finit par se reprendre en secouant la tête comme pour se réveiller.
- Vous avez seulement une petite idée de ce que cela me coûterait si cela venait à se savoir ?
Devendra voulut ajouter que nul ne le découvrirait jamais, mais Huang Chen, l’œil sombre, lui imposa le silence d’un coup de crosse dans le ventre. Il laissa flotter son regard sur les deux insurgés avant de les contraindre à faire demi-tour. Devendra laissa basculer sa tête en arrière de rage et de dépit. Meera, bien que cherchant à contenir de son mieux son angoisse, tremblait un peu. Devendra s’en aperçut et entoura ses épaules d’un bras réconfortant.
- Je suis désolé de vous avoir embarquée là dedans…
- Ca va ne vous inquiétez pas, le rassura-t-elle avec un sourire, la mâchoire crispée.
- Avancez ! Leur intima Huang Chen d’une voix dont il força un peu trop la dureté.

Ils se mirent en marche, tenus à l’œil par Huang Chen, et regagnèrent la grande cour. La situation semblait se calmer peu à peu. De nombreux insurgés étaient alignés en rangées le long des murs. Alors qu’ils approchaient, une salve de tirs retentit et une rangée entière de prisonniers s’effondra en une seconde sous les yeux des nouveaux venus. Meera porta une main à ses lèvres pour retenir le cri qui y montait et détourna la tête. Les salves se répétèrent à plusieurs reprises, et les corps continuèrent de s’abattre à terre par dizaines, une véritable éradication systématique de la «mauvaise graine ». Comme hypnotisé, Huang Chen ne parvenait à détacher ses yeux de la scène qui se répétait encore et toujours. Une mort déshonorante, voilà ce qui attendait les révoltés ! Une punition collective et radicale… Devendra n’hésita pas une seconde et lança un regard furieux et sans équivoque à Huang Chen, que ce dernier fit mine d’accueillir sans état d’âme.

Meera, consciente que la situation dans laquelle ils se trouvaient plongés tous les deux prenait à présent une tournure gravissime, se tourna vers Huang Chen. Elle se baissa à terre et, dans un geste de respect propre aux indiens, effleura de sa main les pieds de l’officier chinois. Ce dernier, un instant déstabilisé par ce geste dont il n’ignorait pas la signification et auquel il ne se serait jamais attendu, se figea.
- Que faites-vous ?! grommela-t-il avec un froncement de sourcils, perplexe.
Meera, toujours agenouillé à ses pieds, reporta sa main sur son cœur et pencha la tête en arrière de manière à plonger ses yeux dans ceux du chinois, avant de lui répondre d’une voix claire :
- Je ne sais absolument rien de vous officier, pourtant mon cœur m’a commandé cet acte. Il a reconnu en vous un homme de valeur…
- Ca ne changera rien, cessez cela… lui demanda Huang Chen, un peu embarrassé. Même si je le voulais, je ne pourrais plus vous laisser partir, ajouta-t-il sans bien comprendre pourquoi il éprouvait le besoin de préciser cela.
Il resta pétrifié. « Même si je le voulais… » Ses dernières paroles traduisaient-elles une pensée qu’il n’osait s’avouer à lui-même ?
- Très bien, en ce cas laissez le partir et gardez moi ! proposa presque impérieusement la jeune femme. Détournez les yeux – ne serait-ce qu’un bref instant, ce sera suffisant – et oubliez ce qui s’est passé ce soir. Vous serez récompensé pour m’avoir capturée et l’on blâmera le destin pour le reste… ainsi tout le monde aura eu ce qu’il désirait !
- Meera… ! tenta de s’interposer Devendra, visiblement peu séduit par ce plan.
La jeune femme l’attrapa avec douceur mais fermeté par l’avant-bras et posa un doigt sur ses lèvres, le suppliant du regard de ne rien faire pour l’empêcher d’accomplir un acte juste à ses yeux.
- Si j’ai bien compris, vous désirez donc prendre la place de cet homme et lui sacrifier votre vie ?!
- Ce que je désire c’est la liberté d’un homme qui s’est toujours battu pour celle de son peuple !
- Vous comprenez bien que vos juges ne feront preuve d’aucune indulgence envers vous qui serez considérée comme l’instigatrice de cette révolte ? Ils s’empresseront de faire de vous un exemple à défaut de pouvoir en faire un avec lui…
- Je ne reculerai pas, soutint Meera, à l’évidence déterminée.
- Qu’est-ce qui me dit que vous n’irez pas dénoncer cet accord une fois que vous serez face à vous juges en échange de leur indulgence ?
- Voyons, qui irait-on croire selon vous, d’un officier décoré ou d’une étrangère manipulatrice ?! s’enquit Meera avec un sourire entendu.
- Vous ne pouvez pas accepter cela ! gronda Devendra. Je ne vous laisserai pas faire !
Huang Chen tendit la main en signe d’arrêt. Le visage fermé, il lança encore un regard sombre en direction de la cour où se déroulaient les exécutions, puis – faisant passer sa kalachnikov dans son autre main – leur enjoignit d’un signe de la tête de le suivre, et s’éloigna des lieux.

- Je vais vous aider à fuir… finit par chuchoter Huang Chen sans les regarder en face. Ne posez pas de questions sur mes motivations, c’est tout ce que je demande…
Devendra restait méfiant face à ce brusque revirement et Meera, inquiète.
- La sécurité à l’entrée doit être renforcée à son maximum suite à l’alerte… ne put s’empêcher de remarquer le Tibétain alors qu’ils marquaient un bref arrêt. Par quel moyen comptez-vous nous sortir de ce guêpier ?
- Il existe un passage secondaire dont on a cessé de faire usage il y a des années et dont j’ai une clef comme tout ceux qui travaillent ici… La seule difficulté sera de l’atteindre sans se faire repérer, elle se situe à l’opposée d’où nous nous trouvons actuellement et débouche sur un espace grillagé mais qui n’est pas gardé. Il vous suffira de l’escalader et vous serez libre. Je vous suggère gentiment de quitter le pays aussi vite que possible après cela, ajouta-t-il avec un sourire in poil ironique.
- J’ai déjà organisé notre fuite, murmura Meera sans rentrer dans les détails.
- Très bien. Ecoutez, une chose encore : si l’on venait à croiser d’autres gardes, faites mine d’être mes prisonniers ; ils seront déjà trop occupés pour poser des questions j’espère !
Meera et Devendra acquiescèrent tout en pressant le pas. Le silence était revenu et n’annonçait rien de très bon. Il serait encore plus difficile de passez inaperçu si, comme ils le craignaient, la répression avait achevé d’étouffer le soulèvement des prisonniers.

Leurs pires craintes se concrétisèrent peu après quand, au détour d’un corps de garde, ils tombèrent face à face avec un groupe de soldats armés assurant une ronde de contrôle. Suivant le plan établi par lui-même, Huang Chen fit mine de tenir en joue ses deux compagnons tandis que ces derniers baissèrent les yeux et voûtèrent le dos. Alors qu’ils s’apprêtaient à les dépasser, l’un des hommes fit signe à Huang Chen de s’arrêter. Ce dernier reconnut avec consternation Wong Ju, l’un des plus hauts gradés de la prison, homme dont on disait qu’il se montrait plus féroce qu’une bête sauvage face à l’ennemi.

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(Leslie Cheung est Wong Ju)
Sa physionomie ambivalente fascinait et séduisait pourtant elle n’en servait pas moins de masque à un être effrayant - à la fois intraitable et agressif - qui inquiétait même les personnalités les plus hauts placées dans le Parti. Wong Ju tenait plus du mercenaire que du soldat modèle. Le code de conduite qu’il avait adopté en avait conduit plus d’un au désastre et à la misère - quand ce n’était pas pire - ; lui, au contraire, avait su se rendre indispensable à tellement de reprises auprès du Parti qu’on avait finit par lui accorder une liberté d’action presque complète et qu’on ne lui avait jusque là jamais demandé de rendre des comptes - et ce bien que nombre de ses agissements l’eussent justifié.
L’inquiétude de Huang Chen était justifiée : à cet instant précis il avait tout à craindre.
- Où avez-vous trouvé ces deux là, officier… ? ! s’enquit Wong Ju d’une voix sèche en fixant d’un regard carnassier Devendra et Meera.
Cette question était vide de sens, et Huang Chen le savait : tout prisonnier surpris hors de sa cellule ce soir là était considéré en conséquences comme membre actif de la révolte. Qu’on les ait trouvés dans la cour entrain de se battre au côté des autres ou dans une aile isolée ne changerait rien à la condamnation à mort qui allait s’abattre sur leur tête. Wong Ju ne posait cette question que dans un but rhétorique et Huang Chen sentit un frisson électrique lui parcourir l’échine. Comme pour lui prouver qu’il avait vu juste, Wong Ju n’attendit même pas la réponse de son subalterne et ajouta :
- Vous devriez-nous les remettre.. Nous nous en chargerons.
- Ca ira, je peux m’occuper d’eux, répliqua Huang Chen après avoir rassemblé tout son courage.
Wong Ju fusilla Huang Chen du regard.
- Ce n’était pas une demande ni une proposition… Je n’ai pas été suffisamment clair ?! Le directeur de la prison m’a personnellement demandé de prendre la situation en main et d’écraser les dernières cendres de cette stupide rébellion
Huang Chen lisait une méfiance croissante sur le visage de son vis-à-vis. Wong Ju marqua une pause et pencha un peu la tête sur le côté. Il venait de reconnaître Devendra. Un sourire étrange et malsain s’épanouit sur ses lèvres. Il s’approcha de lui et de Meera.
- C’est vous… (puis se tournant vers Huang Chen) : voilà qui m’explique le peu de coopération dont vous semblez vouloir faire preuve : parvenir dans tout ce foutoir à remettre la main sur le plus arrogants et le plus honni de nos opposants – Devendra Mukherjee, dit « le Loup de Lhassa » - devrait certainement vous valoir une belle promotion… (un large sourire méchant plissa ses lèvres) Je comprends qu’il vous en peine de vous séparez de lui ; quant à la fille, (il jeta un œil connaisseur vers Meera) elle n’est pas mal du tout… Je crois que j’aurais réagi comme vous à votre place !
Il recula de quelques pas, reprenant place près des soldats. Huang Chen ne savait s’il devait être soulagé ou commencer à s’inquiéter réellement.
- Vous aurez une belle récompense, je vous la promet, le rassura Wong Ju après un instant de bref silence, mais il n’empêche que ces deux là doivent être exécutés sur l’heure, ce sont les ordres du directeur Chan et il n’y a pas à les discuter. Nous ne pouvons pas nous permettre de prendre le risque que cet homme, notre bête noir, puisse échapper au châtiment qu’il a mérité !
Tout en parlant, Wong Ju observait attentivement la physionomie de Huang Chen, flairant quelque chose d’étrange sans parvenir à savoir quoi. Une idée lumineuse lui traversa l’esprit :
- Et je vais vous prouver immédiatement que je n’ai qu’une parole lieutenant. Vous allez avoir l’insigne honneur d’être celui qui mettra fin à la vie de ces ennemis du Parti… Fusillez-les lieutenant, Chen ! ! !… lui ordonna-t-il avec fermeté. Ainsi votre nom restera dans les mémoires comme étant celui de l’homme qui débarrassa cette patrie de la vermine qui la ronge depuis déjà trop longtemps! Remplissez votre devoir de soldat !
Huang Chen regarda son supérieur qui l’encouragea d’un regard qui avait quelque chose de méphistophélique et il comprit qu’il n’y avait plus aucun échappatoire possible. Il tourna la tête vers Devendra et ce dernier, visiblement résigné, lui fit signe d’obéir. Lui et Meera furent conduits devant un mur gris par deux hommes de Wong Ju et ce dernier se défit de son pistolet qu’il tendit à Huang Chen qui le saisit d’une main dont il tentait de masquer le tremblement. Ses deux futures victimes lui faisaient à présent face. Durant quelques secondes qui lui semblèrent une éternité il hésita à lever son arme. Quand il le fit, cette dernière lui parut peser plus lourd que du plomb et il sentit que son âme serait d’un poids bien plus insupportable après avoir commis ces meurtres.
- Tuez les ! ! s’écria Wong Ju qui commençait à s’impatienter.
Il avait la bouche crispée dans une espèce de grimace cruelle qui gommait tout son charme naturel. Huang Chen fit un demi-tour sur lui-même et posa le canon de l’arme à feu contre la tempe de Wong Ju avec une telle rapidité que nul ne put réagir. Ce dernier conservait un sourire effrayant malgré sa position délicate.
- Je le savais… murmura-t-il. Je savais que tu avais l’étoffe d’un traître… Mais tu le paieras bien assez tôt !
- Libérez les ! hurla Huang Chen en désignant Devendra et Meera.
Un soldat trancha leurs liens après que Wong Ju lui ait dit d’obéir.
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MessageSujet: Re: Ma fanfic (Heaven On Earth)   Ma fanfic (Heaven On Earth) - Page 2 I_icon_minitime07.02.09 19:06

C’est ainsi, en conservant Wong Ju sous la menace d’une arme, que Huang Chen, Devendra et Sanjana parvinrent à gagner la sortie où ils grimpèrent sur des chevaux qu’on leur avait amenés. Ils chevauchèrent un moment allant même jusqu’à se séparer pour mieux tromper leurs poursuivants après s’être mis d’accord sur un point de rendez-vous. Devendra l’avait d’ailleurs communiqué à Huang Chen en insistant pour qu’il fuie avec eux :
- Ne regardez pas derrière vous, votre vie ne sera plus jamais la même après cette soirée…
- Ce n’est peut être pas si mal dans le fond… dut avouer le chinois. Mon pays n’est pas mauvais mais il stagne depuis des années dans une politique nauséabonde… Il est temps pour moi de découvrir autre chose.
- On vous aidera autant que possible… Bien sur ca ne sera pas idyllique, ca demande beaucoup de travail de se reconstruire une vie j’en ai fais l’expérience, mais au moins vous aurez le goût de la véritable liberté, ca je peux vous le promettre. Alors vous serez au rendez-vous ?
- Je crois que oui… mais j’ai une dernière chose à faire auparavant.
- Faites le vite j’ignore si nous pourrons attendre longtemps là bas…

Chacun des trois s’engagea dans une direction différente. Devendra, qui s’était chargé de Wong Ju, ne tarda guère à l’abandonner au fin fond les bas quartiers de Shanghai après avoir pris la précaution de l’attacher, puis il se dirigea discrètement vers le port.

Tout en galopant dans la cité nocturne Huang Chen ne cessait de se remémorer les dernières paroles de Wong Ju :
- « Tu n’as plus d’avenir, considère toi comme un homme mort, un ennemi de notre grande nation, chien, traître ! Tu as choisi Huang Chen… Tu as choisi de mettre en pièces ta vie, mais en faisant cela tu as aussi ruiné celle de tes proches, rappelle le toi bien et qu’il ne se passe pas une journée sans que cette pensée ne te hante… Quant à ton nom, il sera méprisé de tous nos frères ! Songe à ce que penserait ton père, le général Wu Chen, s’il était encore de ce monde ; croit-tu qu’il t’appellerait encore son fils en apprenant l’opprobre que tu viens de jeter sur son nom… ? ! Non bien sur… mais ne t’inquiètes pas je me chargerais de te laver de cette souillure en m’assurant de te tuer moi-même, quoi que cela me coûte je t’aurai et j’aurai ce diable de Tibétain dussé-je y passer ma vie entière… N’oublie pas que par nature je suis un chasseur ! »

Au loin on entendait les cris des soldats, la rumeur douloureuse du peuple souffrant, le bruit saccadé des coups de feu… Huang sentait presque l’odeur de la poudre à fusil lui monter aux narines. Il balança sa tête à droite et à gauche pour reprendre un peu ses esprits et pressa un peu sa monture. Le bel étalon à la robe marron venait de quitter les petites ruelles du centre ville et gagnait un autre quartier d’habitations, nichées sur une colline. Une petite maison sur pilotis parut à l’horizon, ici tout paraissait paisible à cette heure où l’on est censé dormir. Huang chen sauta à terre, noua les rênes de son cheval à une barrière et traversa le seuil de la résidence. Poussant une porte qui n’était jamais fermée, il pénétra au sein d’un petit hall qu’il traversa avant d’emprunter un escalier en colimaçons et d’entrer avec fracas dans une chambre à l’atmosphère délicate où flottait un parfum de fleurs. Un grand paravent brodé masquait ce qui devait être la garde-robe, les meubles en bois décorés d’incrustations en ivoire finement ouvragés s’accordaient avec le grand lit couvert de couvertures tissées à la main. Le lit était vide à la grande surprise de Huang qui quitta aussitôt la pièce pour inspecter les autres. Il finit par trouver celle qu’il cherchait, s’éventant délicatement, étendue sur une coucheuse dans le petit salon attenant à l’entrée. La jeune femme qui souffrait de la chaleur étouffante se plaisait dans le petit salon, beaucoup plus frais du fait de son exposition. Elle sursauta et posa une main sur son cœur :
- Quelle frayeur tu m’as fait… lui reprocha-t-elle avant de reprendre, inquiète : mon dieu, que se passe-t-il ? ?
Huang vint près d’elle et, s’agenouillant, posa sa tête sur les genoux de la jeune femme :
- J’ai aidé un prisonnier à s’échapper ce soir… un traître. Je suis perdu, et toi aussi si tu restes dans cette maison… S’il ne peuvent m’atteindre directement, alors ce sera à travers toi qu’ils le feront. Pardonnes-moi mais nous devons fuir... vite !
La jeune femme l’observa un bref instant sans poser de questions puis sourit. Huang sentit à ce moment là qu’elle savait pourquoi il avait fait ce qu’il avait fait et qu’elle en était secrètement heureuse Il se reprit et l’enjoignit de réunir au plus vite le strict nécessaire à leur fuite. La jeune femme se releva et courut à l’étage s’habiller. Elle vida sans un regard plusieurs tiroirs plein de soieries superbes, leur préférant un ensemble en coton blanc, puis elle regarda avec un pincement au cœur ses bijoux, se contentant de prendre ses préférés. Elle jeta encore quelques vêtements et babioles dans une sorte de baluchon qu’elle noua et jeta sur son épaule. Huang Chen, toujours en bas, surveillait l’extérieur. Une rumeur grossissante et des lueurs toutes proches le rendirent encore plus nerveux qu’il ne l’était déjà ; il pressa son amie. Sortant par derrière, ils récupérèrent le cheval du militaire et s’éloignèrent rapidement. Alors qu’ils tournaient tous deux la tête quelques minutes plus tard, ils découvrirent la maison en proie à d’immenses flammes…

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Bon pour le moment je crois que ça suffit lool je mettrai la suite dans quelques temps ! Cool
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MessageSujet: Re: Ma fanfic (Heaven On Earth)   Ma fanfic (Heaven On Earth) - Page 2 I_icon_minitime27.05.09 23:29

tres belle histoire,vivement la suite
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Némésis
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MessageSujet: Re: Ma fanfic (Heaven On Earth)   Ma fanfic (Heaven On Earth) - Page 2 I_icon_minitime31.05.10 15:55

J'aimerais m'y remettre mais j'ai déjà plein de boulot avec deux autres histoires donc ca viendra plus tard !
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MessageSujet: Re: Ma fanfic (Heaven On Earth)   Ma fanfic (Heaven On Earth) - Page 2 I_icon_minitime27.08.10 17:13

J'ai adoré ton histoire bravo Nimésis, on attend la suiteeeeeeeeeeeeee bizzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz
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