Namaste
Aujourd'hui 9 novembre, tous les indiens dans le monde vont fêter, la fête des lumières : DIWALI!!!!!
Voici ce qu'en dit l'encyclopédie Wikipédia:
Diwali est, dans certaines régions de l'Inde, considéré comme le
nouvel an hindou, fêté le jour de la nouvelle lune de
novembre, aussi appelé "lune noire" puisque la lune est invisible. C'est une fête très populaire en
Inde où l'on s'offre des cadeaux et on allume un grand nombre de feux d'artifice.
Diwãli (forme contractée) est aussi transcrit
Dīpavãli ou '
Deepavali (du
sanskrit,
rangée de lumière).
C'est la fête hindoue des lumières, qui se tient le dernier jour du
calendrier Vikram,
l'un des calendriers hindous utilisés par les Indiens du Nord. Le jour
suivant est le début de la nouvelle année appelée par les Indiens du
Nord
Annakut.
Dans l'Inde du Sud, Divâlî ne coïncide pas avec le début de la nouvelle année, car un autre calendrier est utilisé, le
calendrier Shalivahana. Dans l'Inde du Sud, la nouvelle année, appelée
Ugadi, est célébrée en
Andhra Pradesh et au
Karnataka.
Vishu et
Varsha Pirappu sont célébrés respectivement à
Kerala et
Tamil Nadu. Ces trois fêtes sont habituellement célébrées au printemps, en général en mars ou avril.
Le
calendrier hindou est un
calendrier lunaire, dont les
années sont en général composées de 12
cycles lunaires. Un
mois supplémentaire est ajouté tous les sept ans environ pour synchroniser le calendrier avec les
saisons.
Divâlî se situe en octobre ou novembre dans le
calendrier grégorien,
toujours un jour de nouvelle lune. Étant donné que la date précise de
la nouvelle lune change suivant la position géographique, la date de
Divâlî peut elle aussi changer selon les continents.
Divâlî signifie beaucoup de différentes choses pour le peuple à
travers le sous continent indien. En Inde du nord, Divâlî célèbre le
retour de Rama à Ayodhya après la défaite de Ravana et de son
couronnement comme roi; au Goudjerate, le festival honore Lakshmi, la
déesse de la richesse; et au Bengale, il est associé à la déesse Kali.
Partout, il signifie le renouvellement de la vie, et en conséquence
il est commun de porter de nouveaux vêtements le jour du festival;
pareillement, il annonce l'approche de l'hiver et le début de la saison
d'encemencement.
En
2005, la date de Diwali devrait se situer aux alentours du
1er novembre et en
2006 aux alentours du
21 octobre, en
2007, la date se situe aux environs du
9 novembre.
Divâlî est célébré tous les ans par les Hindous à travers le monde.
Le jour-même de Divâlî, jeunes et vieux, riches et pauvres s'habillent
de neuf et partagent des sucreries et font exploser des pétards. Divâlî
marque le début de l'année fiscale en Inde du nord.
Il existe deux légendes mythologiques associées à Diwali. La
première stipule que les dipavalivas ont fêté le retour du Rama, roi de
Ayodhya, de sa femme
Sita et de son frère
Lakshmana à
Koshala après une guerre au cours de laquelle il tua le démon
Ravana.
Le jour tombant, les gens dont il croisa le chemin allumèrent des
lampes pour illuminer leur chemin. La seconde fait de Divâlî la
commémoration de la mort de
Narakasura, un mauvais démon tué par
Krishna. Divâlî est donc un festival symbolisant la destruction des forces du mal.
Plusieurs légendes sont associées à Divâlî et entraînent différentes
formes de célébration. Dans la majeure partie de l'Inde du nord, Divâlî
est célébré pendant 5 jours en tant que :
- dhan teras
- narak chaudas - chhoTii diwali
- deepawali - ba.Dii diwali
- annakuuTa
- bhai dauj
En Inde du sud,
naraka chaturdashiiest le jour principal de la célébration, marqué par de nombreux pétards
explosant à l'aube, alors que l'Inde du nord célèbre l'événement le
soir de
Amavasya avec
Lakshmi Puja suivi de l'illumination de lampes à huile dans et autour des maisons et là encore des pétards.
Au
Royaume-Uni,
les jours célébrés sont Narak Chatrudashi, Lakshmi-Puja, le jour le
plus important, Padwa ou Varshapratipanda et Bhaiya Dooj ou la
cérémonie Teeka.
À la
Trinité-et-Tobago, le jour de Divâlî est chômé et les célébrations précèdent le jour de Lakshmi-Puja pendant presque deux semaines.
À la
Réunion, la communauté indienne célèbre depuis plusieurs années le «
Dipavali »
avec des défilés de chars fleuris, principalement dans la partie
nord-est de l'ile, sans rapport toutefois avec les véritables
traditions des festivités du sous-continent indien : L'inspiration est
plutôt d'ordre identitaire et surtout culturelle que réellement
religieuse. Ainsi, cette fête est l'occasion de nombreuses
manifestations : concerts et spectacles, conféences, expositions... A
noter que l'île célèbre aussi, autour du 14 avril, le Nouvel An tamoul.
La période de Divâlî revêt aussi une signification importante pour les
Sikhs. En
1620, pendant le temps de Divâlî, le 6e gourou,
Hargobind Singh,
obtint la libération de 52 princes hindous qui avaient été emprisonnés
à tort dans le fort de Gwallior par les dirigeants de l'Empire Mughal.
Le temple doré fut illuminé pour accueillir la libération du gourou
Hargobind Singh et les sikhs depuis lors ont perpétué la tradition.
Les
jains célèbrent aussi cette fête, en mémoire de l'établissement du
dharma par le seigneur
Mahavira.
Au cours des dernières années, l'utilisation de
pétards lors de la fête de Divâlî a été longuement critiquée. En effet, ceux-ci sont considérés comme des
polluants sonores, affectant tout particulièrement les jeunes enfants, les personnes âgées dont le
sommeil est troublé par les
explosions jusque tard dans la nuit et les animaux domestiques. Ces nuisances sont donc en total contradiction avec les préceptes
hindous de respect de la nature
Les
animaux sont particulièrement sensibles aux
bruits puisque leur
ouïe est plus développée. Les animaux domestiques, tels les
chats et les
chiens, ainsi que le
bétail en liberté dans les rues sont affectés par le bruit et particulièrement confus lors de la fête. Certaines
ONG tentent de sensibiliser le public à ces problèmes.
Par ailleurs, l'explosion de pétards engendre un
smogqui s'étend au dessus des villes le lendemain de Divâlî, dangereux à
respirer et qui cause une réduction de la visibilité pour les
automobilistes.
Divâlî est aussi l'occasion pour certains de montrer leur statut
social et leur richesse, ce qui encourage l'achat de pétards plus
puissants, et donc plus bruyants.
Récemment, de nombreux efforts gouvernementaux ont été entrepris
pour combattre la menace. La Cour Suprême de l'Inde a banni les pétards
lors de la fête de Divâlî et celle de
Dasaraentre 22 heures et 6 heures, invoquant le fait que « le droit au
sommeil est un droit fondamental du citoyen ». Bien que cette
interdiction ne soit pas encore strictement respectée, elle a déjà eu
des effets positifs.
La
Central Pollution Control Board (
Commission centrale du contrôle de la pollution) a interdit l'usage de pétards dont le niveau en
décibelsexcède 125 à une distance de 4 mètres de l'explosion. Certains efforts
fédéraux se sont aussi portés sur l'interdiction des « 1000-walas »
(très bruyants) et des feux d'artifice « bombes à hydrogène ».
Les
ONG tentent de sensibiliser les
enfants dans les
écolessur les méfaits des pétards car, prescripteurs auprès de leurs parents
pour l'achat des pétards, ils sont aussi ceux qui les allument.
Ces actions diverses ont porté leurs fruits et réduit considérablement la nuisance sonore lors de Divâlî.