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 BOLLYWOOD Mais qu'est ce que c'est?

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sheraïna
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MessageSujet: BOLLYWOOD Mais qu'est ce que c'est?   BOLLYWOOD Mais qu'est ce que c'est? I_icon_minitime07.06.07 15:16

Voici une video (un peu longue) sur Bollywood ,je l'ai trouve tres interressante car ca parle de tout et en plus c'est sous titre en francais


https://www.dailymotion.com/relevance/search/bollywood/video/x1m4sw_bollywood-mais-questce-que-cest
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MessageSujet: Re: BOLLYWOOD Mais qu'est ce que c'est?   BOLLYWOOD Mais qu'est ce que c'est? I_icon_minitime08.03.08 18:55

L'origine du terme
Le terme « Bollywood » est un mot-valise créé en combinant le nom « Bombay » - désormais appelée Mumbai - et celui d'un autre symbole de l'industrie cinématographique, en l'occurrence américaine : « Hollywood ». Employé en occident, ce terme est néanmoins très mal connoté en Inde.[1]


Les films
Les films tournés la plupart du temps en hindî comportent généralement plusieurs numéros musicaux et dansés. Ils ont leur propre logique interne et peuvent être aussi surréalistes que les films musicaux produits par les studios américains ou européens. La musique, généralement pré-enregistrée et mimée par les acteurs (playback chantant), s'accorde avec précision au scénario. Des chanteurs professionnels font la post-synchronisation des voix mais on observe une nouvelle tendance avec des acteurs chantant eux-mêmes les parties chantées, comme Aamir Khan dans Ghulam. Les films de Bollywood comportent très souvent des histoires d'amour mélodramatiques d'une extrême pudeur.[2] Comme en Afrique, les acteurs (surtout les actrices) s'éclaircissent souvent le teint, un teint clair étant synonyme de richesse. Cette idée est un stigmate de la colonisation européenne.

Pendant la période où Bollywood n'était pas connu au dehors de l'Inde, de nombreux films ont été exploités sans tenir compte de la propriété industrielle.

Actuellement en raison de leur visibilité accrue et de l'augmentation de leur public potentiel, quelques films de Bollywood commencent à avoir des budgets plus importants, leur permettant d'employer des décors naturels lointains et dispendieux comme Hatfield House et le palais de Blenheim au Royaume-Uni.

De grands studios commencent à émerger, comme par exemple ceux de la société Yash Raj Films. Les financements proviennent essentiellement d'investisseurs privés et de plus en plus souvent d'acteurs qui fondent leurs propres maisons de production à l'image de Shahrukh Khan, Juhi Chawla ou Ashutosh Gowariker. En 2001, le Central Bureau of Investigation, l'agence nationale de la police de l'Inde, a saisi toutes les copies de Chori Chori Chupke Chupke lorsqu'il s'est avéré que le film avait été financé par la pègre de Mumbai.

Un autre des problèmes de Bollywood est le piratage de ses films. Les DVD piratés sont souvent sur le marché en même temps que le film en salle, les films sont réencodés - bonus supprimés - pour en mettre deux sur un même support, moyennant une baisse de qualité.

Il faut également savoir que le cinéma indien coûte moins cher qu'à Hollywood. En effet, nous pouvons prendre l'exemple du célèbre film Khabi Kushi Khabie Gham qui met en scène le plus beau couple indien Kajol-Shahrukh qui est le deuxième film le plus onéreux avec un montant de production estimé à 7 millions de dollars. En comparaison, une grosse production américaine coûte aux environs de 200 millions de dollars...


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MessageSujet: Re: BOLLYWOOD Mais qu'est ce que c'est?   BOLLYWOOD Mais qu'est ce que c'est? I_icon_minitime08.03.08 19:02

Films récents populaires de Bollywood

Fanaa (2006) : Romance. L'histoire d'amour entre une jeune femme aveugle Zooni (Kajol) et un terroriste Rehan (Aamir Khan).Très gros succès commercial

Black (2005) : Drame. Une jeune fille (Ayesha Kapur / Rani Mukherjee) devenue aveugle et sourde à la suite d'une maladie se bat pour reprendre contact avec le monde extérieur. Elle reçoit l'aide d'un professeur spécialisé (Amitabh Bachchan). Immense succès unanimement salué par le public et les critiques.

Veer-Zaara (2004) : Drame. L'histoire d'amour entre un jeune homme indien pilote de l'aviation de secours indienne (Veer / Shahrukh Khan) et Une jeune fille pakistanaise(Zaara / Preity Zinta ) leur histoire va se transformer en cauchemar lorsque Veer décide d'aller voir son amour Zaara en Pakistan cette derniere et déjà fiancée a un homme pakistanais d'une grande famille qui va mettre Veer en prison pendant 22 ans dans une prison pakistanaise,ce n'est qu'après la visite d'une jeune avocate jouée par Rani Mukherjee que Veer commence a raconté son histoire après 22 ans de silence.Une très belle histoire qui montre que l'amour est au delà de tout.A noter l'apparition spécial de (Amitabh Bachchan).

Kal Ho Naa Ho (2003), sorti en France sous le titre « New-York Masala » : L'intrigue se déroule à New York, au sein de la communauté indienne. Naina (Preity Zinta) tombe amoureuse de Aman (Shahrukh Khan). Celui-ci refuse de l'épouser pour une raison qu'il ne veut pas révéler et déploie toute son énergie pour qu'elle jette son dévolu sur Rohit (Saif Ali Khan).

Devdas (2002) : Basé sur un roman bengalî classique. Un jeune homme est déchiré entre la femme qu'il aime et une courtisane et sombre dans la boisson et le désespoir. Cette histoire a fait l'objet de nombreuses adaptations cinématographiques.

Lagaan (2001) : Les villageois indiens luttent contre l'officier britannique cruel qui dirige leur région et pour se libérer de l'impôt foncier (lagaan) en organisant un match de cricket et en battant les Britanniques. Nominé aux Oscars 2002 comme meilleur film en langue étrangère

Kabhi Khushi Kabhie Gham (2001), sorti en France sous le titre « La famille indienne » : Drame familial. Le patriarche d'une riche famille (Amitabh Bachchan) désavoue son fils adoptif (Shahrukh Khan) pour avoir épousé une fille pauvre du voisinage (Kajol). Son frère (Hrithik Roshan) essaye de réunir à nouveau la famille.

Autres : Om Shanti Om (2007),Krissh,Dhoom 2,Omkara,Lage Raho Munna Bhai,Umrao Jaan,Don, Kabhi Alvida Naa Kehna (2006), Bunty Aur Babli, Page 3, Paheli, Parineeta (2005), Dhoom, Hum Tum, Main Hoon Na, Swades, Veer-Zaara (2004), Koi... mil gaya, Munna Bhai M.B.B.S. (2003), Saathiya (2002), Asoka, Dil Chahta Hai (2001), Kaho Naa... Pyaar Hai, Mohabbatein, Mission Kashmir (2000), Hum Dil De Chuke Sanam,Taal (1999), Kuch Kuch Hota Hai (1998), Dil to Pagal Hai (1997), Raja Hindustani (1996), Dilwale Dulhania Le Jayenge, Rangeela (1995)

Et en Avril 2008 sortira U ME AUR HUM un film joué par Kajol et Ajay Devgan.

Le tournage d'un nouveau film dirigé par Karan Johar où il mettra en action le célèbre couple Shahrukh Khan Kajol començera en fin d'année 2008 ou en 2009, la date ne semble pas encore être fixée. Les indiens comme les etrangers attendent beaucoup de ce prochains film, car ils veulent revoirent leurs JODIE ( couple ) favorit à l'écran !! A nouveau ensemble.

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Dernière édition par Maya le 08.03.08 19:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: BOLLYWOOD Mais qu'est ce que c'est?   BOLLYWOOD Mais qu'est ce que c'est? I_icon_minitime08.03.08 19:04

Acteurs et actrices célèbres

Kajol ~ Shahrukh Khan ~ Madhuri Dixit ~ Amitabh Bachchan ~ Ajay Devgan ~ Salman Khan ~ Hrithik Roshan ~ Aamir Khan ~ Akshaye Khanna ~ Akshay Kumar ~ Saif Ali Khan ~ Bobby Deol ~ Sunny Deol ~ Esha Deol ~ Jackie Shroff ~ Kareena Kapoor ~ Karisma Kapoor ~ Arjun Rampal ~ Abhishek Bachchan ~ Preity Zinta ~ Rani Mukherjee ~ Anil Kapoor ~ Raj Kapoor ~ Vivek Oberoi ~ Priyanka Chopra ~ Lara Dutta ~ Bipasha Basu ~ John Abraham ~ Govinda ~ Diya Mirza ~ Celina Jaitley ~ Sushmita Sen ~ Shilpa Shetty ~ Fardeen Khan ~ Juhi Chawla ~ Vidya Balan ~ Suniel Shetty ~ Dino Morea ~ Aishwarya Rai la nouvelle reine du Bollywood

Mais nous retiendrons surtout le célèbre couple Kajol-Shahrukh qui est le couple le plus préféré que ce soit du public indien qu'étranger! Il faudra noter aussi le mariage phare de cette année en l'occurence Abhishek Bachchan le fils du cèlebre star de bollywood Amitabh Bachchan avec la nouvelle reine de bollywood Aishwarya Rai


Chanteurs de playback
Sripathi Panditharadhyula Balasubrahmanyam ~ Asha Bhosle ~ Geeta Dutt ~ Hemant Kumar ~ Kishore Kumar ~ Lata Mangeshkar ~ Mukesh ~ Udit Narayan ~ Sonu Nigam ~ Mohammed Rafi ~ Kumar Sanu ~ Sukhwinder Singh ~ Alka Yagnik ~ Yesudas ~ Shreya Gosal ~ Alisha Chinoy ~ Sunidhi Chauhan ~ Kavita Krishnamurty ~ Himesh Reshamiya~ Shaan~ Alisha Chinoy


Chorégraphes
Prabhu Deva ~ Farah Khan ~ Saroj Khan
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MessageSujet: Re: BOLLYWOOD Mais qu'est ce que c'est?   BOLLYWOOD Mais qu'est ce que c'est? I_icon_minitime08.03.08 21:52

Article écrit en 1999. Je trouve que le cinéma indien à drôlement evolué, mais je me demande à quel point au niveau de la distribution


Dans L'enfant de la Balle, roman de John Irving, un médecin torontois d'origine indienne, mène une double vie. A Bombay, il est le scénariste de films séries B (comme Bollywood), avec un héros récurrent, à la fois détesté et adulé par les spectateurs. Toutes les arcanes du cinéma indien y sont décrites, le fanatisme à l'égard des stars comme les sujets chauds difficiles à traiter. Pour un spectateur occidental, cela paraît incroyable de confondre un rôle avec son acteur. En Inde, l'acteur est le rôle.

C'est sur ces mythes, sur cette adoration quasiment religieuse du cinéma, longues épopées d'amour et de valeurs, sortes de soaps ponctués par des chants et des danses, toujours très colorés, toujours très mouvementés, que repose l'un des 4 cinémas les plus importants du monde, dans lesquels on peut inclure le cinéma américain, français et celui de Hong-Kong.

5 milliards de spectateurs. 620 films produits dans l'année. 750 magazines de cinéma. Le cinéma en Inde est une industrie plus que vénérable. Au point que Bombay (désormais appelée Mumbai) se surnomme Bollywood.

Il n'y a pas qu'Astérix qui essaie de résister encore et toujours à l'envahisseur américain. Le problème du cinéma indien c'est que 96% de sa production est inexportable (à part dans les vidéos clubs des quarties hindous des métropoles occidentales). Et surtout les studios américains commencent à prendre conscience d'un marché fortement cinéphile.

Etat du cinéma indien
En 90, 950 films indiens sont sortis des studios de Bombay, Madras ou Hyderabad, le Cannes local. En 98, le chiffre est tombé à 615. Sur les 115 films produits à Bollywood en 97, seule une poignée (5%) ont été profitables. La tendance s'est confirmée en 98 (38 flops sur 42 sorties). Presqu'un million de personnes travaillent dans le cinéma en Inde.

Cette crise latente condamne le star-system sur lequel toute l'économie cinématographique est basé. Mais l'industrie demande aussi que de vrais scénaristes s'attèlent à l'écriture de films un peu répétitifs... Le public deviendrait exigeant.

La lassitude du public provient d'une part de la paresse des producteurs à ne jamais vouloir remettre en question la recette de leurs films. Mais en Inde, l'apparition des chaînes satellites, du cable, de la vidéo a bouleversé les habitudes de consommation. La télévision a fait chûter les recettes du cinéma. Classique.

Les films n'ont plus le droit d'être mauvais. Les stars n'amènent plus systématiquement leurs fidèles en salles. Toute l'industrie est fragilisée par ces flops à profusion. Les films de série B et C sont les premiers touchés.

Côté académique, depuis la fin de l'ère de Satyajit Ray (mort en 92), seule Mira Nair a repris le flambeau et semble investie d'une reconnaissance internationale (dans les festivals avec Salaam Bombay ou dans les Box Office avec Kama Sutra).

Hollywood menace
Au début, tout au début, les studios d'Hollywood ont consenti à verser 70% des recettes aux distributeurs indiens. Pour Hollywood c'était un test: savoir si le public serait réceptif. En Inde, seul 5% des films diffusés sont étrangers. Et rien n'a inversé la tendance.
Si ce n'est la faiblesse du cinéma indien lui-même. En pleine crise, et tandis que le pays s'occidentalise rapidement, les spectateurs commencent à se lasser des productions nationales.

Là aussi l'effet Titanic a été phénoménal. Il arrive au moment où le cinéma indien se porte au plus mal. Les conséquences risquent donc d'être dévastatrices. Titanic a été un carton, même dans les coins les plus reculés du globe comme la Chine. L'Inde n'a pas été épargnée. En quelques mois, il a battu Jurassic Park (premier film US doublé en hindi, en 94) dans sa version sous-titrée uniquement. On parle là d'un Box Office total cumulé de plus de 11 millions de $. Un record. Et une porte grande ouverte pour les films américains. Hollywood ne cherche qu'à conditionner le public pour imposer ses histoires, ses stars, ses effets spéciaux. De quoi mettre en péril tout Bollywood. On imagine surtout le potentiel: le pays le plus peuplé du monde, après la Chine, mais plus cinéphile que n'importe quelle peuple au monde.
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MessageSujet: Re: BOLLYWOOD Mais qu'est ce que c'est?   BOLLYWOOD Mais qu'est ce que c'est? I_icon_minitime08.03.08 21:54

Moindre mal. Mais les distributeurs ne peuvent que souhaiter l'invasion américaine. Face à la défaillance du cinéma national, les films américains mettent du tonus dans le circuit. Même si les "english films" sont projetés dans 1000 salles, sur 14 000 en Inde. Les salles, pour éviter le piratage, sortent les hits comme Zorro le jour même de la sortie américaine. Les films étant en anglais, ils sont réservés aux grandes villes. Et les scripts imaginés à Hollywood, à base d'extra terrestres ou de romance shakespearienne ne sont pas forcément au goût d'un peuple habitué à d'autres traditions.

Le mal est donc enfermé dans certaines poches urbaines, de toute façon fortement ouverte sur le monde, par le biais de l'informatique ou d'industries multinationales. A Delhi, Mumbay ou Madras, Nike, Coke, MTV se répandent dans la consommation quotidienne. Les satellites apportent la bonne parole mercantile et capitaliste. De quoi changer les désirs d'une jeunesse mouvante...

Le cinéma français marginal
Faiblement représenté, les rares hits sont d'aspect hollywoodien (Besson) ou à connotation érotique. Les derniers hits remontent aux années 70, avec l'ère des Charlots. L'ambassade de France à Delhi essaye de faire prendre conscience aux producteurs français de l'importance du marché, et donc des enjeux audiovisuels de l'Inde. La France n'a pas les moyens ni la taille d'ignorer un tel pays.
Pendant que les Américains investissent du temps et de l'argent pour pénétrer le marché, les européens en général restent timides. Le dernier Festival de Calcutta ne présentait qu'un film français (En attendant la neige d'Antonio Olivares) dans sa sélection (contre 8 américains dont X-Files, les Misérables...), en plus d'une rétrospective Bernard Bresson. Un Air de Famille a été projeté au prestigieux Festival d'Hyderabad, 2 ans après sa sortie française aux côtés des Palmes de Mr. Shutz.
On notera qu'Unifrance n'a pas mentionné l'événement d'Hyderabad (10-20 janvier 99) dans son calendrier on-line.

La contre-attaque pour résister
Pendant ce temps là l'industrie hindoue s'organise. Les producteurs veulent continuer de contrôler le cinéma du pays, et donc les images véhiculées. Il s'agit donc d'assainir le milieu, d"arrêter de produire des films coûteux et sans public, de rduire les salaires et avantages des stars, pusique celles-ci ne sont plus une garantie au Box Office. Comme à Hollywood, Bollywood veut diminuer ses coûts, et donc son volume de production. Mais alors qu'Hollywood se focalise sur l'expansion internationale, Bollywood persévère à vouloir faire le plein dans le pays.

Il faudrait aussi que cette industrie soit crédible; artistiquement les films ne se fondent sur aucun script valable, selon les critères occidentaux. Mais pire ces sociétés de divertissement n'existent pas pour l'Etat (aucune légitimité officielle) et donc pour les banques. Ce qui a conduit beaucoup de boîtes de prod à déposer le bilan avec la crise actuelle.

Rêves. Le cinéma indien a pourtant de beaux espoirs pour faire rentrer de l'argent ou se faire connaître et apprécié, bref pour connaître un jour sa Nouvelle Vague.

Outre Mira Nair, citée plus haut, des cinéastes n'hésitent pas à quitter l'Inde pour tourner en Occident. Parmi eux, Shekhar Kapur, réalisateur du flamboyant et coloré Elizabeth. Il est l'un des premiers à établir cette paserelle entre les genres, entre sa culture et le cinéma américano-européen. Son film Bandit Queen, drame indien, a connu un beau succès critique dans le monde en 94-95.
Et puis il y a cette folie de Ramoji.

Citizen Ramoji
Ramoji Rao est milliardaire. A une heure de voiture d'Hyderabad, il a fait construire le plus grand studio de cinéma du monde, à ciel ouvert, en altitude, Ramoji Film City (RFC). Une véritable ville dédiée au cinéma. Un travail colossal pour faire émerger un studio idéal. Et envorion 600 millions de francs de dépenser (et 6 000 employés à payer). Tout y est "nec plus ultra". la technologie est dernier cri. Tout vise à faire de Ramoji, une capitale du cinéma. En Asie, il n'y aucun autre endroit aussi bien équipé.
Pour l'instant on y tourne des spots de pubs (BMW). ce qui ne remplit ni l'hôtel, ni le carnet de commandes. Un studio aussi vaste peut attirer 20 tournages simultanément... En pleine crise du cinéma indien, on parle donc de folie, d'illusion. D'autant que les studios de Madras et Mumbay sont très concurrentiels. Beaucoup de producteurs ruinés ou financièrement fragiles n'ont pas les moyens de se payer le luxe de RFC. Ceux de Mumbay n'ont pas déserté Bollywood comme prévu.


Espoir ou illusion?. Avec des employés non syndiqués, un territoire sur-protégé, l'absence de paparazzi et de boîtes de nuits, RFC ne comporte pourtant que des avantages pour les producteurs. Les stars sont plus aptes à travailler, moins capricieuses, et les grèves sont impossibles. Mais tous ces "plus" n'ont pas séduit les Hindous, Tamouls ou Télougous.

Seuls des producteurs étrangers pourraient être intéressés par ces infrastructures. Alors Mr Ramoji se vante d'avoir eu la visite de personnalités importantes venues d'Hollywood (le producteur Roger Corman par exemple). Ce serait un compétiteur direct à Pinewood, Cinecitta, Berlin ou Madrid... Avec des coûts slashés de 50%, un producteur peut s'offrir des milliers de figurants pour pas cher, comme en Europe de l'Est ou au Maroc.... Même le Parc d'attraction à la Universal Studios est prévu.

Ramoji Film City ressemble pourtant plus à un gigantesque décor de film indien qu'à un puzzle de décors occidentaux. Idéal pour les productions locales. Mais les producteurs indiens préfèrent y voir un lieu de rêve pour les occidentaux, dont l'argent rejaillirait sur l'industrie nationale entière.

Dans tous les cas, cela signifie que l'Inde a décidé de pactiser avec le diable Hollywood: pour remplir un studio-symbole, pour remplir les salles de cinéma, pour compenser le déclin de son cinéma, etc... Le cinéma de Bollywood accepte la présence américaine sous toutes ses formes, pour de multiples raisons. Quitte à le regretter.
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MessageSujet: Re: BOLLYWOOD Mais qu'est ce que c'est?   BOLLYWOOD Mais qu'est ce que c'est? I_icon_minitime08.03.08 22:40

Cannes 2006

Aishwarya Rai était invitée une fois de plus par L’Oréal. Cependant, cette année elle n’était pas venue les mains vides. Jagmohan Mundhra, le réalisateur de Provoked avait décidé de présenter son film en avant-première sur la Croisette en présence de son actrice principale, ainsi que de Kiranjit Ahluwalia, la femme dont le film retrace l’histoire. Provoked a été acclamé par la critique, qui a salué la performance de l’actrice la plus célèbre du cinéma hindi. Elle a passé un long moment avec Ahluwalia.

« Je suis très heureuse d’avoir fait ce film, et oui, j’ai été victime de violences conjugales, je raconte tout cela dans mon livre qui sortira prochainement. Ce film ne défend pas une seule Kiranjit, mais plutôt de toutes les Kiranjit qui ont subi des violences dans leur vie privée. »

C’était la deuxième visite du réalisateur Karan Johar et de l’actrice Preity Zinta sur la Croisette, après avoir assisté à la projection de Devdas en 2002. « Nous sommes venus pour promouvoir Kabhi Alvida Na Kehna. Il paraît que Kabhi Khushi Kabhie Gham (La Famille indienne) a bien plu au public français, alors espérons que ce film aura le même effet. » Les Indiens savent que chaque film du jeune réalisateur est un événement.

Autres vedettes très attendues par les médias indiens, et qui avaient fait le déplacement, Ajay Devgan, Vishal Bhardwaj et Vivek Oberoi, venus présenter Omkara, une adaptation d’Othello de Shakespeare. Le titre du film, Omkara, a été retenu il y a quelques semaines, suite au vote du public (une première mondiale pour un film indien) qui avait le choix entre Omkara, Issek et O Saathi Re.

On connaissait le talent de Bhardwaj, qui avait déjà signé Maqbool, présenté aux festivals de Toronto et de Marrakech. Bhardwaj, qui a plusieurs cordes à son arc, a aussi composé la musique du film.

« Omkara est un film à gros budget, 5 millions de dollars, soit cinq fois celui de Maqbool, mais avec une brochette de stars telles que Ajay Devgan, Vivek Oberoi, Kareena Kapoor, Bipasha Basu, et Saif Ali Khan que j’ai repéré dans Dil Chahta Hai et qui devait incarner mon Iago (Langda Tyagi dans le film). L’idée m’est venue lorsque Aamir Khan m’a dit un jour qu’il voulait incarner le personnage de Iago. Puis il a changé d’avis, mais pour moi c’est devenu une évidence de faire une adaptation de cette œuvre de Shakespeare qui, une fois de plus, racontait une histoire universelle, celle des émotions et notamment la place de la jalousie dans les rapports humains.

Au départ, je voulais faire un film à petit budget, puis je me suis rendu compte qu’il y avait du potentiel dans un sujet aussi universel. »

Devgan et Oberoi, que l’on avait vus ensemble dans Company, jouent respectivement Omkara (Othello) et Kesu (Cassio). Selon l’acteur principal, Ajay Devgan, Bhardwaj a fait honneur à l’œuvre l’originale.

« Vishal Bhardwaj a transposé avec brio l’œuvre de Shakespeare dans le milieu de la mafia basée dans l’Etat d’Uttar Pradesh. Nous devions parler en dialecte local, nous avons tourné sur place, parfois en plein milieu de la circulation pour renforcer le réalisme, et je crois que le résultat est plutôt convaincant. J’ai l’habitude de jouer les méchants, mais dans ce film, on retrouve quelque chose de plus profond avec cette histoire d’amour qui tourne à l’obsession, rongée par la jalousie destructrice. »
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MessageSujet: Re: BOLLYWOOD Mais qu'est ce que c'est?   BOLLYWOOD Mais qu'est ce que c'est? I_icon_minitime21.03.08 16:38

Interview Martine Armand, programmatrice de l’Été Indien au musée Guimet part. I


Fantastikasia : D’où vous est venue l’idée du festival « L’Été indien » ?

Martine Armand : L’idée m’est venue d’abord parce qu’il y a un auditorium dans le Musée Guimet d’environ trois cents places, qui a été rénové récemment, avec une très bonne acoustique. J’y avais déjà vu des spectacles de musique, de danse - notamment de danse indienne - et des films asiatiques programmés tout au long de l’année. Il y a eu par exemple une très belle programmation à l’occasion de l’année de la Chine. Par ailleurs, le musée Guimet accueille les plus grandes collections d’arts asiatiques du monde en dehors des collections se trouvant dans les musées nationaux des pays d’origine, et je trouvais intéressant d’imaginer une programmation de films indiens dans un lieu qui a un vrai sens. Cette année, je voulais avant tout donner quelques repères avec cette programmation qui propose un tour de l’Inde : on part du Maharashtra, de Bombay, on remonte sur le Gujerat, on monte encore au Cachemire avant de descendre sur Delhi, Lucknow, le Bengale et on termine par le Kerala. Les films datent des années suivant l’indépendance à nos jours, de 1950 à 2002, et présentent à la fois le cinéma populaire et le cinéma d’auteur. Je voulais m’adresser à un public qui n’est pas nécessairement cinéphile et qui ne connaît pas forcément le cinéma indien, et lui donner ainsi une idée de la richesse culturelle de l’Inde et de ses multiples facettes. Je voulais aussi aller au-delà d’un certain effet de mode de Bollywood dont on a beaucoup parlé avec les sorties en salle de Lagaan, Devdas, Mother India et La famille indienne et rappeler que ce n’est pas la seule forme du cinéma indien, qu’il y a d’autres cinémas en Inde.

Fantastikasia : Quel public vise cette rétrospective ?

Martine Armand : Les projections ont lieu à midi. C’est un public divers : un public de quartier, par exemple les personnes qui travaillent à proximité qui peuvent y faire une pause (parfois vivant en banlieue, elles ne pourraient pas venir à des projections plus tardives). Puis il y a des cinéphiles, des étudiants, et les personnes fréquentant le Musée Guimet qui font confiance à la programmation proposée.

Fantastikasia : Ces horaires ne vous coupent-ils pas d’une partie importante du public ?

Martine Armand : Dans toute programmation il y a des restrictions qui viennent par exemple du lieu, et de sa structure d’accueil etc. certaines personnes ne pourront pas venir, mais ces horaires peuvent en amener d’autres qui ne viendraient pas le soir. Nous sommes dans un musée : même si l’auditorium a une autonomie de programmation, les horaires doivent correspondre aux heures d’ouverture du musée. Seuls les spectacles en soirée disposent d’une structure particulière de mise en place. Cela dit, cette contrainte ne m’a pas paru suffisante pour me freiner dans la proposition de cette programmation.

Fantastikasia : A priori, un musée n’est pas forcément l’endroit pour voir des films... Vous pensez que le public fera la démarche de venir ?

Martine Armand : Certains visiteurs du musée viendront voir ces films parce qu’ils sont attirés par un pays, par une culture, sans être forcément cinéphiles. J’espère justement leur faire découvrir différentes facettes du cinéma indien. J’espère sincèrement que le public sera présent. J’ai constaté qu’un public chaleureux et enthousiaste fréquente l’auditorium qui offre une intéressante programmation de films et de spectacles vivants à longueur d’année.

Fantastikasia : Pourquoi ce titre, « L’Été Indien » ?

Martine Armand : C’est un clin d’œil à la météo, même si nous ne sommes pas en Amérique du Nord ! C’est un jeu de mots parce que nous ne pouvions pas le faire l’été. De plus, à la rentrée la plupart des gens se sentent plus reposés, il y a comme une ouverture, une curiosité, et cela est propice à une programmation originale.

Fantastikasia : Est-ce vous qui avez invité les troupes de danseurs et conférenciers ?

Martine Armand : L’auditorium du musée dont le directeur artistique est Hubert Laot assisté de Véronique Prost, a mis en place les conférences dans le cadre de la manifestation « Image et Science » ainsi que les spectacles, Je n’y ai pas participé directement, mais évidemment nous en avons parlé et je dois dire que je les trouve très intéressants...


Fantastikasia : Pourquoi ne pas avoir programmé des films plus récents ?

Martine Armand : Quand on a la place pour onze ou douze films, il faut faire des choix. Toute programmation est un choix théorique qu’on essaie de réaliser en fonction des copies que l’on trouve. Nous avons estimé qu’un public potentiel pouvait avoir vu des films indiens distribués récemment et donc n’avait pas forcément envie de les revoir à l’Auditorium. En revanche, nous avons pensé que des personnes souhaiteraient sans doute voir ou revoir des films qui n’ont pas été diffusés depuis longtemps ou qui ne l’ont jamais été.

Fantastikasia : Comment avez-vous fait pour obtenir les copies ? Avez-vous rencontré des difficultés ?

Martine Armand : Cette année il n’a pas été possible de mettre en place un dispositif de sous-titrage électronique, ce que nous espérons pouvoir faire pour la prochaine édition. Il nous a donc fallu des copies sous-titrées en français : il ne pouvait s’agir que de films ayant participé à des festivals, qu’ils soient ou non distribués. Les copies sont de qualité relativement bonne. En plaçant la manifestation sous son haut patronage, l’Ambassade de l’Inde nous a aidé à obtenir certaines copies de films sous-titrés en français mais qui ne sont pas distribués à l’heure actuelle, comme Le piège à rats (Elippathayam) ou Un conte populaire( Bhavni Bhavai). L’idéal serait de considérer un film parce que c’est une œuvre importante et de le faire sous-titrer ensuite.

Fantastikasia : Votre choix a donc été déterminé par les sous-titrages ?

Martine Armand : Non, pas seulement. Mon choix a d’abord été déterminé par l’idée de départ qui est un panorama introduisant des auteurs, des genres et des régions. Ensuite, j’avais pour chaque projection un choix relatif, c’est-à-dire soit mettre un film populaire, soit mettre un film d’auteur tout en essayant d’équilibrer la programmation dans son ensemble. Effectivement, ce choix était aussi lié aux copies disponibles. Une programmation est toujours une sorte de compromis entre ce que l’on veut au départ et les copies que l’on obtient. Mais on essaie de rester fidèle à soi-même gardant le plus possible l’objectif que l’on s’est donné.

Fantastikasia : Vous ne pensez pas qu’inviter des acteurs ou des réalisateurs aurait pu motiver davantage le public ?

Martine Armand : Pour pouvoir inviter un acteur ou un réalisateur, il faut un espace propice à lui faire rencontrer un public qui lui pose des questions Il faudrait aussi un interprète dans le cas d’interventions de réalisateurs indiens. Nous sommes dans le même cas de figure que pour le créneau horaire, c’est-à-dire que l’auditorium n’est pas le lieu pouvant répondre à priori à cette demande, du moins immédiatement. Mais il y a cette année par exemple une conférence sur le cinéma indien pour sensibiliser les personnes qui n’auraient pas de connaissance particulière dans ce domaine... Dans les années qui vont suivre, nous pourrons sans doute mettre en place des rencontres avec des réalisateur ou acteurs, notamment si nos prochaines éditions de « l’Eté indien » font une approche thématique ou un hommage à un réalisateur. Et j’ai bon espoir pour les éditions suivantes. C’est la première manifestation de « L’Été indien »... il s’agit de proposer quelques repères d’une cinématographie particulièrement riche et complète.

source:http://www.fantastikasia.net/article.php3?id_article=185

Texte de : Eulika , Maguy
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MessageSujet: Re: BOLLYWOOD Mais qu'est ce que c'est?   BOLLYWOOD Mais qu'est ce que c'est? I_icon_minitime21.03.08 16:56

Sanjay Leela Bhansali


Sanjay Leela Bhansali est un réalisateur indien né en 1963 à Mumbai. On lui doit notamment les films Devdas (2002) et Black (2005).

Dans un film de Sanjay Leela Bhansali, les images et la musique sont intimement liées, créant ainsi une atmosphère particulière, une identité forte. Sanjay Leela Bhansali reconnaît lui-même ne commencer la réalisation d’un film qu’après avoir complètement définit un univers musical. Une autre particularité du travail de Sanjay Leela Bhansali est de s’isoler du public durant le processus de création d’un film, une méthode attribuée également à Guru Dutt dont il est un fervent admirateur.

Sanjay Leela Bhansali fait ses premiers pas dans l’industrie cinématographique en 1989. Il est alors chargé de concevoir les parties musicales du film Parinda (The Pigeon). En 1993, il retrouve la même fonction plus celle de scénariste pour 1942 : A love story. Fort de ces deux premières expériences, il réalise son premier film en 1996, Khamoshi : The musical, qui relate la vie d’une chanteuse dont les parents sont sourds et muets et qui désire ardemment leur faire partager sa passion. L’histoire développée dans Khamoshi : The musical est trop éloignée des thèmes standards des films de Bollywood pour parvenir à attirer un large public.

En 1997, Sanjay Leela Bhansali participe à l’élaboration de Kareeb avant d’entamer l’année suivante la réalisation de Hum Dil De Chuke Sanam, l’histoire d’une jeune femme contrainte d’abandonner l’homme qu’elle aime pour un épouser un autre, choisi par sa famille. Récompensé par cinq Filmfare Awards, Hum Dil De Chuke Sanam est une grande réussite qui permet à son auteur de se lancer dans un projet ambitieux, une nouvelle adaptation du roman de Saratchandra Chattopadhayay, Devdas. Le casting comprend le déjà très populaire Shahrukh Khan, Aishwarya Rai (qui remplace Kareena Kapoor à qui Bhansali avait dans un premier temps promis le rôle) et Madhuri Dixit, choisie pour sa parfaite maîtrise des danses classiques. Dès sa sortie, le succès de Devdas est immense et dépasse rapidement les frontières de l’Inde. Le film est présenté lors du festival de Cannes en présence du réalisateur et des principaux acteurs, et est nominé pour les Oscars.

Sanjay Leela Bhansali se lance ensuite dans la préparation de Bajirao Mastani, un film basé sur une histoire vraie, la liaison entre Peshwa Bajirao et Mastani, une danseuse à la beauté légendaire. Le projet est mis de côté quand Amitabh Bachchan, désireux de tourner avec Bhansali après avoir vu Devdas, parvient à se rendre disponible. Le réalisateur offre à l’acteur un rôle poignant dans Black, un film inspiré par la vie d'Helen Keller, dans lequel apparaît également Rani Mukherjee. Black est totalement atypique si on le compare aux films standardisés produits par Bollywood. C’est néanmoins un grand succès unanimement salué par le public et par les critiques. Fin 2005, Sanjay Leela Bhansali peut à nouveau se consacrer à Bajirao Mastani. Après avoir successivement pensé à Aishwarya Rai puis à Kareena Kapoor, il confie le rôle de Mastani à une débutante, Shivani Kapoor et celui de Bajirao à Salman Khan, déjà présent dans les deux premiers films du réalisateur. Le projet est cependant ajourné au profit de Saawariya, un film inspiré du roman « Les nuits blanches » de Fedor Dostoïevski. Le fils de Rishi Kapoor et la fille de Anil Kapoor y font leurs débuts.


Filmographie
1989 : Parinda (The Pigeon), de Vidhu Vinod Chopra, avec Nana Patekar, Jackie Shroff et Anil Kapoor - co-réalisateur (chansons)
1993 : 1942 : A love story, de Vidhu Vinod Chopra, avec Anil Kapoor et Manisha Koirala - co-réalisateur (chansons) et scénariste
1996 : Khamoshi : The musical, avec Nana Patekar, Salman Khan, Manisha Koirala et Seema Biswas - réalisateur et scénariste
1998 : Kareeb, de Vidhu Vinod Chopra, avec Bobby Deol et Neha - co-réalisateur (chansons)
1999 : Hum Dil De Chuke Sanam, avec Ajay Devgan, Salman Khan et Aishwarya Rai - réalisateur, scénariste et producteur
2002 : Devdas, avec Shahrukh Khan, Madhuri Dixit et Aishwarya Rai - réalisateur et scénariste
2005 : Black, avec Amitabh Bachchan, Rani Mukherjee et Ayesha Kapur - réalisateur, scénariste et producteur
2007 : Saawariya, avec Salman Khan, Rani Mukherjee, Ranbir Kapoor et Sonam Kapoor - réalisateur, scénariste et producteur

Récompenses
Filmfare Awards
1997 : Meilleur film pour Khamoshi : The musical (attribué par les critiques)
2000 : Meilleur réalisateur pour Hum Dil De Chuke Sanam, meilleur film pour Hum Dil De Chuke Sanam
2003 : Meilleur réalisateur pour Devdas
2006 : Black a obtenu 11 récompenses dont celles du meilleur réalisateur et du meilleur film (critiques et public)

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MessageSujet: Re: BOLLYWOOD Mais qu'est ce que c'est?   BOLLYWOOD Mais qu'est ce que c'est? I_icon_minitime21.03.08 17:55

Interview exclusive de Martine Armand 20 septembre 2004

ICE D’où vous vient cette passion pour le cinéma et la réalisation ?

Martine Armand : Difficile de dire d’où vient une passion, mais je me rappelle tout à fait à quel moment la passion du cinéma m’est venue. C’était lorsque j’étais étudiante, on peut donc dire que ce fut tard, mais ce fut fatal ! J’ai alors vu beaucoup de films dans les cinémathèques mais à cette époque je n’avais pas encore vu de films indiens. Ensuite je suis devenue assistante de réalisation pour une encyclopédie du cinéma français pendant 5 ans avec Claude Jean Philippe, j’ai travaillé auprès d’Alain Resnais et d’autres réalisateurs français et « faire du cinéma » a encore approfondi mon amour du cinéma.

ICE Quand et comment vous êtes-vous retrouvée dans le cinéma indien, et auprès de Satyajit Ray ? Comment se déroulait le travail avec lui ?

M.A. J’ai découvert certains films indiens distribués en France dans les années 70 puis d’autres films indiens dans des festivals internationaux et cela m’a tellement bouleversée que j’ai décidé d’aller en Inde voir de plus près ce qui se passait en terme de cinéma. En 1984 j’ai donc pris une année sabbatique qui s’est en réalité transformée en 4 années consécutives à la découverte des cinémas indiens. J’ai eu la grande chance de séjourner à l’Institut de cinéma de Pune où j’ai rencontré des étudiants devenus depuis des réalisateurs confirmés. J’ai surtout eu la chance de voir de très nombreux films du patrimoine pendant plusieurs années, inconnus en France. J’ai pu côtoyer régulièrement de nombreux cinéastes tels que Shyam Benegal, Mani Kaul, Kumar Shahani, Aparna Sen et d’autres qui sont devenus des amis et suivre certains de leurs tournages. Lorsque j’ai rencontré Satyajit Ray c’était en 1987 et il ne pouvait plus tourner de films suite à son problème cardiaque. Au fil des mois, nous avons passé de très nombreuses heures à parler de cinéma, ce sont des souvenirs vraiment inoubliables. A cette époque, son fils réalisait une série pour la télévision indienne dont j’ai suivi le tournage. Puis lorsque Satyajit Ray recommença à tourner ce fut dans des studios de Calcutta le film un Ennemi du Peuple. Pendant ce tournage nous avons vu arriver Daniel Toscan du Plantier et Gérad Depardieu. Ce sont eux qui ont produit son film suivant Les Branches de l’Arbre.

Il est indéniable travailler aux côtés de Satyajit Ray a été la plus belle expérience de cinéma que j’ai connue, d’une profonde richesse humaine et aussi un véritable apprentissage, car la précision de son travail et son implication à toutes les étapes du film étaient vraiment incroyables. Je suis consciente de la grande chance que j’ai eue. Il faut aussi rappeler que les conditions de tournage en Inde sont bien différentes de celles pratiquées en France, ce fut une leçon de grande d’humilité. Quelques années plus tard j’ai travaillé avec un autre réalisateur indien, Shaji Karun pour le film « Vanaprastham », une coproduction franco-indienne dont l’acteur principal Mohan Lal était aussi le producteur indien, Pierre Assouline étant le producteur côté français. Renato Berta et son équipe ont fait l’image et nous avons tourné jusque dans des temples et lieux très reculés du Kerala avec une caméra panavision ! Ce fut là aussi une expérience très intéressante.

ICE Pouvez-vous nous expliquer ce qui a guidé votre choix de films pour cette première édition de L’Eté indien ?

M.A. J’essaie depuis longtemps de faire partager mon amour du cinéma indien en programmant des films d’auteur mais aussi certains films du cinéma populaire. Une programmation réussie devrait idéalement être capable de satisfaire un public de cinéphile mais aussi s’adresser à toute personne qui vient voir des films parce qu’il s’agit d’un pays qui l’attire. Le cadre de la programmation est lui aussi important. Le Musée Guimet accueille la plus importante collection d’arts asiatiques en Europe et possède un auditorium nouvellement restauré de 300 places dont l’acoustique est remarquable. Il a su fidéliser un public de connaisseurs, un public enthousiaste comme je l’ai toujours constaté lorsque je me suis rendue à des concerts de musique ou spectacles de danse, et à des projections de films donnés tout au long de l’année dans ce magnifique auditorium.

Pour cette première édition de l’Eté indien, j’ai imaginé une programmation de 11 films présentant un raccourci des multiples genres du cinéma indien, films d’auteur et films populaires, des années 50 à aujourd‘hui, et quelques films inédits. L’envie de faire rêver mais aussi de faire réflêchir avec des œuvres toutes significatives. Cette première édition est en quelque sorte nomade et propose un tour géographique de l’Inde afin de mieux percevoir les contrastes géographiques et culturels de l’Inde. Nous partons du Maharastra avec « Le rôle » (Bhumika) de Shyam Benegal qui fait le portrait d’une actrice du cinéma commercial des années 30 interprété pas la grande actrice Smita Patil, hélas disparue, nous passons par le Gujerat avec Bhavni Bhavai, une fable politique sur le système de castes, remontons au Cachemire avec La Pluie (Barsat) un grand film populaire des années 50 de et avec Raj Kapoor, descendons à Delhi avec une œuvre contemporaine de Rajan Khosla qui pose la question de la tradition et de la modernité dans la transmission du chant classique, ensuite à Lucknow avec Meena Kumari dans Cœur pur (Pakeeza), puis en direction du Bengale avec le Salon de musique et un film pour enfant Vive le Dieu Eléphant de Satyajit Ray, ainsi qu’un film récent de Buddhadeb Dasgupta, Les Lutteurs, primé au Festival de Venise en 2000 pour sa mise en scène et nous terminons avec deux films du Kerala, Le piège à rats d’Adoor Gopalakrishnan et une coproduction franco-indienne, Vanaprastham, la Dernière Danse de Shaji Karun qui nous transportera dans le milieu du Kathakali, avec Mohan Lal et Suhashini et dont Zakir Hussain a fait la musique.

ICE Ces dernières années, les films japonais, coréens, chinois et taïwanais on été très bien accueillis dans le monde entier. A votre avis, pourquoi les réalisateurs indiens (excepté Mira Nair qui vit aux Etats-Unis) ont-ils du mal à intéresser le public français ? Parce que leurs films sont trop « indiens » ?

M.A. Personnellement je ne crois pas à cette idée de globalisation comme vecteur de succès. Au contraire, on peut observer comment certains films profondément ancrés dans la réalité spécifique de leur culture sont véritablement universels et capables de toucher un public aux antipodes. Evidemment comparé à la mega production qui existe en Inde, les quelques films distribués ici semblent bien peu... mais au fait, de quel cinéma parle-t-on ? De films d’auteur, de films commerciaux ? Il m’est difficile de parler de la situation du cinéma indien dans le monde de manière générale, mais en France par exemple, alors qu’il n’y a pas ici de communauté indienne importante en nombre (comme par exemple en Grande Bretagne), c’est surtout le cinéma d’auteur qui a été distribué : Satyajit Ray, Ritwik Ghatak, Buddhadeb Dasgupta, Mrinal Sen ou Shaji Karun par exemple, sans parler des cinéastes vivant en dehors de l’Inde comme Mira Nair, Rajan Khosla, Murali Nair et d’autres. Et certains films des années 60 du grand cinéma populaire, Guru Dutt ou Pakeeza par exemple, ont aussi été distribués depuis plusieurs années en France. Puisque vous mentionnez les cinémas coréen, chinois ou taïwanais, il est vrai que l’on ne retrouve pas de réalisateurs aussi percutants ou novateurs sur le plan de la forme depuis quelques années dans le cinéma indien, ou alors ce sont des auteurs très isolés. Je crois que la situation particulière du cinéma indien avec son secteur géant de Bollywood rend très difficile la survie des cinéastes indépendants, mais cela aussi est en train de changer progressivement.

ICE Que pensez-vous de la réaction du public français devant les films indiens, actuellement ?

M.A. Il me semble qu’il y a toujours eu un public potentiel pour de bons films indiens en France, un public surtout constitué par des cinéphiles. Mais on peut bien observer une évolution récente avec les films de Bollywood. La question reste celle des distributeurs qui prennent ou non le ‘risque’ de sortir un film indien en France. On peut remarquer qu’ils sont beaucoup plus nombreux depuis quelques années à distribuer des films indiens, à Paris et en province, et parfois aussi sur les chaînes de TV cablées ou non, et tant mieux ! Récemment, les films de Bollywood qui ont été distribués, Lagaan puis Devdas et récemment Mother India et La Famille indienne, ont été assez bien couverts par les média et on voit bien qu’il existe une certaine tendance « made in India » dans la musique, la mode ou la déco par ex, et le public semble suivre.

http://www.indiancinemaevents.com/article.php?id_article=78
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MessageSujet: Re: BOLLYWOOD Mais qu'est ce que c'est?   BOLLYWOOD Mais qu'est ce que c'est? I_icon_minitime22.03.08 0:11

Cannes 2006 29 mai 2006


Aishwarya Rai était invitée une fois de plus par L’Oréal. Cependant, cette année elle n’était pas venue les mains vides. Jagmohan Mundhra, le réalisateur de Provoked avait décidé de présenter son film en avant-première sur la Croisette en présence de son actrice principale, ainsi que de Kiranjit Ahluwalia, la femme dont le film retrace l’histoire. Provoked a été acclamé par la critique, qui a salué la performance de l’actrice la plus célèbre du cinéma hindi. Elle a passé un long moment avec Ahluwalia.

« Je suis très heureuse d’avoir fait ce film, et oui, j’ai été victime de violences conjugales, je raconte tout cela dans mon livre qui sortira prochainement. Ce film ne défend pas une seule Kiranjit, mais plutôt de toutes les Kiranjit qui ont subi des violences dans leur vie privée. »

C’était la deuxième visite du réalisateur Karan Johar et de l’actrice Preity Zinta sur la Croisette, après avoir assisté à la projection de Devdas en 2002. « Nous sommes venus pour promouvoir Kabhi Alvida Na Kehna. Il paraît que Kabhi Khushi Kabhie Gham (La Famille indienne) a bien plu au public français, alors espérons que ce film aura le même effet. » Les Indiens savent que chaque film du jeune réalisateur est un événement.

Autres vedettes très attendues par les médias indiens, et qui avaient fait le déplacement, Ajay Devgan, Vishal Bhardwaj et Vivek Oberoi, venus présenter Omkara, une adaptation d’Othello de Shakespeare. Le titre du film, Omkara, a été retenu il y a quelques semaines, suite au vote du public (une première mondiale pour un film indien) qui avait le choix entre Omkara, Issek et O Saathi Re.

On connaissait le talent de Bhardwaj, qui avait déjà signé Maqbool, présenté aux festivals de Toronto et de Marrakech. Bhardwaj, qui a plusieurs cordes à son arc, a aussi composé la musique du film.

« Omkara est un film à gros budget, 5 millions de dollars, soit cinq fois celui de Maqbool, mais avec une brochette de stars telles que Ajay Devgan, Vivek Oberoi, Kareena Kapoor, Bipasha Basu, et Saif Ali Khan que j’ai repéré dans Dil Chahta Hai et qui devait incarner mon Iago (Langda Tyagi dans le film). L’idée m’est venue lorsque Aamir Khan m’a dit un jour qu’il voulait incarner le personnage de Iago. Puis il a changé d’avis, mais pour moi c’est devenu une évidence de faire une adaptation de cette œuvre de Shakespeare qui, une fois de plus, racontait une histoire universelle, celle des émotions et notamment la place de la jalousie dans les rapports humains.

Au départ, je voulais faire un film à petit budget, puis je me suis rendu compte qu’il y avait du potentiel dans un sujet aussi universel. »

Devgan et Oberoi, que l’on avait vus ensemble dans Company, jouent respectivement Omkara (Othello) et Kesu (Cassio). Selon l’acteur principal, Ajay Devgan, Bhardwaj a fait honneur à l’œuvre l’originale.

« Vishal Bhardwaj a transposé avec brio l’œuvre de Shakespeare dans le milieu de la mafia basée dans l’Etat d’Uttar Pradesh. Nous devions parler en dialecte local, nous avons tourné sur place, parfois en plein milieu de la circulation pour renforcer le réalisme, et je crois que le résultat est plutôt convaincant. J’ai l’habitude de jouer les méchants, mais dans ce film, on retrouve quelque chose de plus profond avec cette histoire d’amour qui tourne à l’obsession, rongée par la jalousie destructrice. »


http://www.indiancinemaevents.com/news.php?id_article=150
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MessageSujet: Re: BOLLYWOOD Mais qu'est ce que c'est?   BOLLYWOOD Mais qu'est ce que c'est? I_icon_minitime02.07.08 14:13

cool ! !
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MessageSujet: Re: BOLLYWOOD Mais qu'est ce que c'est?   BOLLYWOOD Mais qu'est ce que c'est? I_icon_minitime03.07.08 9:58

Maya a écrit:


Le cinéma français marginal
Faiblement représenté, les rares hits sont d'aspect hollywoodien (Besson) ou à connotation érotique. Les derniers hits remontent aux années 70, avec l'ère des Charlots. L'ambassade de France à Delhi essaye de faire prendre conscience aux producteurs français de l'importance du marché, et donc des enjeux audiovisuels de l'Inde. La France n'a pas les moyens ni la taille d'ignorer un tel pays.


Et pourtant elle y arrive vu que les films Indiens ne sont pas diffuser en france. Alors il ya un problème quelque part. surment notre jugement sur l'inde et notre façon égoïste de voir les choses. Et notre Orgueil aussi.

Il est vrais que pour que l'inde écrase le roulot compresseur américain il faudrait qu'ils revoient leur scénarios et leurs idée pour faire encore de meilleure films. Certain s'entire vraiment bien comme Yash Chopra et ces films marquant ( notement Veer Zaara), comme Sanjay Leela Bensali et son film Black et comme Karan Johar et ces Idées bizare avec Kabhi Alvida Naa Kehna. Mais d'autre s'entête à garder les même idée depuis des lustres. Ils finissent par broder sur les mêmes sujets et le public finit par s'en lacer. Etpuis Hollywood essaye partout les moyens de s'imicer dans le marcher Indien, comme ils l'ont fait pour nous avec des réalisateurs franco Américain comme Luc Bessons. Certain de ces films sont bien mais d'autre moins ( celui qui ma marquer c'est le grand bleu purement français). Mais bollywood chercher aussi à changer de déccord endehors des montagnes Suisse, Ils sont enrecherche de autre chose et finissent par tournée en corse comme réssement. Peut être que sa poussera le public à aller dans les salles rien que pour les plages corses lol
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MessageSujet: Re: BOLLYWOOD Mais qu'est ce que c'est?   BOLLYWOOD Mais qu'est ce que c'est? I_icon_minitime05.07.08 9:29

Ils ont passé coups de foudre a bollywood et K3g sur m6 hier, pour une fois qui font ca, ils ont grandis ! lol
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MessageSujet: Re: BOLLYWOOD Mais qu'est ce que c'est?   BOLLYWOOD Mais qu'est ce que c'est? I_icon_minitime15.07.08 11:56

Bassima a écrit:
Ils ont passé coups de foudre a bollywood et K3g sur m6 hier, pour une fois qui font ca, ils ont grandis ! lol

Certe c'est déjà une avancer vers lévolution. Mais les mentalités des français elle n'est pas prête de changer de sitot. Quand on voi l'audiance que sa fait moi sa me mine. Je me rappelerais toujours les mots qui sont sortis de ma bouche le jour ou srk est venu nous présneter son film Veer-Zaara. Sachez que je faisait partie de cette partie des français qui dénigré totalement le cinéma Indien. Que contrairement à certain j'ai appris à évoluer. Et tant que les gens ne serons pas capable dévolué, on garderais bollywood que pour nous. Et on ne verra aucun film à l'affiche d'une cinéma de province, à moi que ce soit l'oeuvre de fan déterminés.
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