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 Le Crépuscule des Hommes

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Némésis
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MessageSujet: Le Crépuscule des Hommes   Le Crépuscule des Hommes I_icon_minitime21.01.09 17:52

Je poste ici le début d'un texte que j'ai commencé il y a quelques temps. Il s'agit d'un récit écologique d'anticipation (qui se passe dans un futur proche) en Asie centrale (zone uzbekistan/Pakistan/Inde etc).

Je me suis inspirée de choses que j'ai entendues dans certains documentaires pour créer une base solide à cette histoire qui devrait comporter les éléments suivants (développés dès le premier chapitre) :
- 150 ans dans le futur, 40% de la surface des continents est devenu un désert, le niveau des mers a monté et englouti de grandes parties des côtes. Il y a eu un exode rural massif qui a crée d’immenses mégapoles tentaculaires.
- Ce monde est contrôlé, surveillé. il y a un gros problème de croissance démographique. Pour limiter le pb, on a choisi de limiter la durée de vie. Une sorte de "supermachine" super intelligente calcule de façon statistique et attribue une durée de vie à chaque nouveau né de façon arbitraire et on sait très bien de combien de temps l'on dispose.
- Une rumeur court : l’existence d’un Eden caché (sorte de nouvelle atlantide ?) avec de la place pour tout le monde ; un monde non perverti par l’homme à atteindre
- Existence de filières illégales "d’émigration" en quelque sorte ; le voyage est réputé très difficile, presque mortel. Rares sont ceux qui l’ont atteint et on n’a plus entendu parler d’aucun ; donc ça reste mythique même si on y croit fermement. avec ça je ferais une sorte de parallèle avec la migration des pauvres vers les pays riches (vus comme un éden où ils ne souffriront plus).

L'histoire s'attachera au parcours de deux soeurs très différentes l'une de l'autre et qui tentent, chacune à sa manière, de s'y retrouver dans ce monde qui a perdu presque tout ses repères.
Elles sont interprétées par 2 actrices adorables :
- Vasundhara Das (vue dans le Mariage des Moussons) interprète Shankara, l'héroine.
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- Manisha Koirala est Meghna (j'adore Dil Se ça se voit ? lol), la cadette.
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- Sushmita Sen joue le rôle de Neima Begum (je me suis inspirée de son perso dans kisna, et j'adorais ce nom) mais je l'ai vieillie dans l'histoire, elle a environ 45 ans.
Le Crépuscule des Hommes Kisna10

La suite du casting plus tard lol


Dernière édition par Némésis le 21.01.09 18:03, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le Crépuscule des Hommes   Le Crépuscule des Hommes I_icon_minitime21.01.09 17:54

NE PAS UTILISER CE TEXTE SANS MA PERMISSION MERCI !
***
INTRO

« Comment tout a commencé… »


Enfant, Shankara aspirait souvent à une vie autre que celle qui était la sienne, et à un monde qui serait différent… Ses rêves se nourrissaient des histoires qui circulaient le soir au coin du feu ; des récits en prise à un univers bien différent du sien, bien qu’ayant pour théâtre cette même planète sur laquelle la fillette était née. Avec toute la naïveté de l’enfance, elle rêvait d’une résurgence du passé, territoire perdu pour l’homme, inatteignable à priori, sauf par le biais de la psyché défaillante des Anciens… Elle s’obstinait à combler par l’imagination les trop nombreuses lacunes que comportaient ces fables d’un temps qui, à son échelle, lui semblait terriblement lointain, quand, en réalité, ce qui l’en séparait n’était rien de plus qu’un peu d’écume sur le vaste Océan du Temps…

Ses rêveries la poursuivaient jusque dans son sommeil par le biais de son subconscient. Nuit après nuit, toutes sortes d’animaux dont elle ne connaissait rien d’autre que le nom – et ce de manière étrangement innée - venaient la visiter en songe alors qu’elle se trouvait transportée dans des lieux étranges et inconnus - merveilleux…. En son fort intérieur elle s’était convaincue qu’elle ne pouvait pas faire erreur en reconnaissant en ces paysages indescriptibles qui les abritaient des forêts, pourtant, n’ayant jamais rien vu d’autre que le désert, la fillette ne connaissait la forêt que par les mauvais dessins qu’en avait fait l’un des doyens de la communauté dans sa jeunesse. De ce qu’il lui avait dit, les rares forêts qui subsistaient sur la planète étaient interdites d’accès depuis longtemps – « l’Homme a trop longtemps joué avec, aujourd’hui, elles valent plus que tout l’or du monde, petite, elles sont la garantie de survie de l’homme, et pourtant elles sont mourantes parce que privées de tout ce qui en faisait autrefois la vie ». Et en effet, d’après des rumeurs qui s’échangeaient ci et là, les rares personnes à s’être aventurées dans ces forêts en étaient revenues glacées par le silence mortel et l’air pestilentiel qui y régnaient en permanence.

Shankara apprendrait bien assez tôt qu’on est libre de ses rêves, mais qu’il ne faut jamais s’attendre à les voir se réaliser… Pour l’heure, ce monde du passé qu’elle réinventait et explorait à loisir par le biais de son imaginaire lui permettait d’échapper à une réalité peu propice au rêve. La Terre avait cessé depuis longtemps d’être ce monde de diversité qu’elle avait été au cours des premiers millénaires de l’Humanité pour connaître en seulement quelques décennies une transformation radicale qui devait scinder la planète en deux entités aux antagonismes irréductibles.

D’un côté il y avait le désert, milieu ayant connu une expansion considérable en un siècle jusqu’à grignoter presque la moitié de la surface terrestre. Certains continents entiers - l’Afrique, l’Océanie – ou régions de ce monde – le sud de l’Europe, une partie de l’Asie centrale et de la Chine – s’étaient vu être happés par les sables – poussant de fait les populations à fuir cet enfer brûlant pour gagner des cieux plus cléments.

Face au risque démographique et économique que faisait planer cet exode rural massif – phénomène qui se produisait non seulement à l’échelle planétaire mais surtout à un rythme encore jamais observé - les Etats Unis avaient rapidement fermé toutes leurs frontières et s’étaient mis en état d’alerte maximum, s’isolant du reste du monde pour de nombreuses années.

Sans doute s’étaient-ils persuadés pouvoir se préserver de la crise mondiale écologique que les Hommes s’apprêtaient à vivre mais ils se leurraient. D’une part, parce que ce brusque mouvement de fermeture donna aussitôt naissance à une série de conflits économiques avec des pays dont ils dépendaient et d’autres qui dépendaient de leur aide – à commencer pour les énergies fossiles et autres matières premières – conflits qui se transformèrent rapidement en lutte armée et auxquels se surajoutèrent bientôt des dissensions internes qui morcelèrent en un rien de temps l’unité politique de façade.

D’autre part, leur littoral, pas plus que celui des autres pays ne fut épargné par la montée des eaux après que les glaciers aux pôles aient totalement achevé de fondre, entraînant par voie de fait une submersion et un abandon des plus grandes métropoles de l’époque telles que Londres, Amsterdam, New York, Tokyo, Pékin, Le Caire, Delhi, Vancouver, Rio ou encore Bangkok …
Du vaste archipel d’îles d’Asie du Sud Est ne subsista bientôt plus que quelques îlots rocheux inhabitables, derniers résidus des montagnes qui, jadis, dominaient majestueusement les îles. L’Islande, Madagascar, Cuba et bien d’autres se trouvèrent réduites à peau de chagrin. La situation se retrouvait de façon similaire un peu partout ailleurs sur le Globe.

L’Humanité, pour dépasser cette crise mondiale et durable, devait rapidement s’organiser. On décida de l’unification des forces des différents Etats du continent indo-européen sur lequel affluaient en masse réfugiés africains, océaniens et asiatiques ainsi que quelques américains idéalistes qui considéraient leur pays comme perdu dès lors qu’il refusait à être ce qu’il avait toujours été par le passé, c’est à dire une terre de d’accueil.

L’Union en question concernait essentiellement l’Union européenne, la Russie, l’Inde, la Chine (qui avait pris le pouvoir sur la péninsule du Sud-Est Asiatique après la défection des différents régimes politiques en place) les pays les plus puissants d’Asie Centrale et ce qui restait du Japon. C’est ainsi qu’ils lancèrent, en divers points du continent choisis avec soin, le développement d’une véritable constellation de mégalopoles destinées à l’intégration de cette population nouvelle ainsi qu’à reloger les populations locales ayant tout perdu à cause d’inondations ou de toute autre catastrophe. La construction de ces cités, décidée sur des sites préexistants mais peu développés, apporta le travail nécessaire à ces hommes et femmes désœuvrés et perdus.

Ce qui avait débuté comme une expérience sociale d’entraide et de régulation s’était métamorphosé en quelque chose de radicalement différent vingt ans plus tard – à savoir une authentique entité politique à la tête de laquelle se trouvait une oligarchie composée des meilleurs scientifiques et hommes de Lettres de ces pays et dont le but déclaré était de maintenir l’Ordre. Ils étaient puissants et respectés pour leurs actions qui avaient permis à une population locale effrayée de ne pas tomber dans la violence face à l’arrivée massive des « réfugiés » ainsi que de conserver un équilibre économique au prix de nombreux choix difficiles qu’ils n’avaient pas rechigné à faire. La situation restait extrêmement tendue entre les « autochtones » et les expatriés involontaires qui outre de souffrir de ce déracinement qui les avaient privé de leur terre contre leur volonté devaient également subir les regards de haine et la malveillance de nombreuses personnes poussées par la peur de l’étranger. Pour ne rien arranger, les mafias du passé avaient laissé place à une Mafia « fédérale » qui faisait de son mieux pour entretenir les tensions interethniques et religieuses dans le seul but d’écouler leurs lots d’armes.

Les Cités, tentaculaires, abritèrent rapidement 75% de la population et devinrent de véritables petits Etats gérés par un gouverneur et des élus qui bien qu’indépendants, rendaient toujours des comptes à « l’Union paneuropéenne » qui était à l’origine de tout le processus. Les grandes nations anciennes, elles, ne jouaient alors plus guère de véritable rôle politique au cœur de cette gigantesque mécanique bien huilée que certains comparaient à l’Empire de Charles Quint, Empire sur lequel, dit-on, le soleil ne se couchait jamais… L’Union prit alors le nom symbolique d’ « Empire des Hommes », mais on se contentait généralement de parler de « l’Empire ».

Vingt-cinq ans étaient encore passés et les choses s’étaient dégradées. L’Empire, pour certains, portait bien son nom. Il était devenu à leurs yeux une entité rigide et dirigiste ; que son désir obsessionnel d’Ordre rendait inconsciente des réalités sociales de l’époque, et surtout désincarnée depuis que le pouvoir était « tombé » entre les mains d’un mécanisme conçu par Anthony Liezgman, dernier survivant des « Grands Sages » à l’Origine de l’Empire - considéré comme le plus grand homme scientifique du 23è Siècle et sans doute de toute l’Humanité… L’œuvre de Liezgman était une intelligence artificielle quantique dont la mémoire renfermait la connaissance et la compréhension de l’Humanité dans sa totalité et surtout à tous ses niveaux – historique, religieux, linguistique, sociologique, social, politique, économique etc

Dans un monde en plein chaos, elle avait su apporter les cadres nécessaires et les réponses aux nombreuses interrogations que se posaient des Hommes en perte totale de repères : les Cités étouffaient et menaçaient de s’effondrer du fait de la surpopulation. Il en exhalait des bouffées de violence de plus en plus fortes. On ne savait plus vers qui se tourner…Le Chaos évité jusque là semblait bien décidé à prendre sa revanche.

Aucun homme n’avait la légitimité nécessaire pour reprendre les rênes de l’Empire. La Machine était un candidat plus que valable pour les scientifiques, encore devait-elle faire ses preuves...

Des séries de mesures sociales et économiques furent misent en place en différents points du Continent. Leur contenu variait en fonction des contextes culturels et géographiques que la Machine avait analysé en un rien de temps là où des centaines de statisticiens auraient eu du travail pour des années. D’importantes concessions furent nécessaires mais les résultats ne tardèrent pas, clouant le bec des plus dubitatifs. Les choses se mirent donc en place sans trop de heurts et Lizgman s’éloigna progressivement de la vie publique pour une retraite isolée.

Malgré les progrès obtenus, l’objectif que « s’était fixée » la machine, à savoir atteindre l’équilibre, l’Ordre Absolu au sein de la société humaine, était encore loin d’être atteint, notamment à cause de la pression démographique écrasante. D’étranges mesures à ce sujet virent peu à peu jour…


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MessageSujet: Re: Le Crépuscule des Hommes   Le Crépuscule des Hommes I_icon_minitime21.01.09 18:00

Il fut annoncé un jour que la seule façon de préserver l’Homme de l’autodestruction allait être de pratiquer une régulation renforcée de la démographie - une simple limitation du nombre de naissances via la contraception ne suffisait plus… A présent ce serait la Machine qui, en fonction de données médicales qui lui seraient renvoyées automatiquement par le biais des systèmes informatiques des médecins, allait calculer quels « éléments » étaient aptes à survivre et ceux trop faibles ; les seconds seraient « sacrifiés » à la survie de l’Humanité dès la naissance.
Pour parler plus crûment il s’agissait alors de se débarrasser des enfants les plus faibles pour donner plus de place et de chances aux autres. Certains eurent un haut le cœur en entendant cette mesure qui leur rappelait certains des pires moments de l’Histoire mais nul n’osa protester publiquement, parce que trop inquiet pour la sécurité de leur propre famille. Il courait en effet certaines rumeurs sur le sort qu’auraient connu certains opposants trop velléitaires s’étant manifesté contre de précédentes mesures.

La seconde décision, nettement plus difficile à faire accepter, fut une limitation de la durée de vie des Hommes de façon scientifique. Mais l’esprit embrumé et inquiet, la population se laissa faire, une fois encore, sans réellement bien prendre la mesure de ce que cela pouvait bien signifier… ils ne tardèrent pas à le découvrir quand on leur annonça qu’à partir de ce jour la machine, toujours de façon scientifique et donc « objective », fixerait la durée de vie de chaque nouveau né, en se basant sur un calcul pouvant assurer la juste survie de tous. Une espèce de puce serait implantée à la naissance dans le cerveau du nourrisson et « abrégerait la vie au moment voulu sans souffrance ». L’Empire engagea une véritable campagne médiatique pour terroriser les gens, claironnant haut et fort que dans quelques décennies la situation tournerait à la guerre civile générale si rien n’était fait. Les choses se mirent en place et les rares contestataires qui osèrent se manifester furent littéralement broyé dans un absolu silence – les gens savaient mais ne disaient rien : que pouvait-il faire d’autre quand leur choix se limitait entre fermer les yeux et mourir… ? Les plus puissantes familles appuyèrent la chose après qu’on leur ait assuré de quelques privilèges tels que celui de pouvoir « racheter » des années de vie qui seraient alors décomptées à quelqu’un d’autre. Certains, parmi les plus pauvres, se mirent à vendre leur propre temps de vie pour assurer la survie de leur propre famille ; d’autres personnes étaient vendues contre leur volonté… Un véritable « Trafic pour la vie » voyait le jour, les années de vie devenant un produit de luxe qui s’échangeait, se vendait, se revendait, se volait…

C’était essentiellement pour fuir l’Empire, cette entité inflexible et désincarnée qui surveillait d’une main de fer les quelques 80 milliards d’individus que portait alors le continent, qu’une part de la population avait commencé à se retrancher dans les marges désertiques.

Shankara avait grandi au cœur des montagnes Kunlun, derniers contreforts précédant l’enfer désertique du Taklamakan. Un monde en retrait donc, renfermant tout ce que la marginalité avait de meilleur et de pire à offrir, telles étaient les racines les plus profondes de l’enfant ; celles qui devaient forger la femme qu’elle était destinée à devenir. Parmi le pire s’offrait à voir toute la lie des hommes : pillards en quête de profit facile ; milices politiques ou religieuses radicalisées ; contestataires revendiquant des droits sur des terres qui auraient appartenu à leur famille avant que l’Empire n’en prenne possession au moment de la fondation des Cités ; hommes ayant fui la responsabilité de leurs crimes… Parmi le bon ; bon nombre d’honnêtes gens qui, par conviction personnelle, fuyaient un Etat dépourvu d’éthique avec leur famille … Celle de Shankara en était un excellent exemple : ses parents étaient parfaitement intégrés à la Cité de Samarkand par le passé : son père travaillait en tant que statisticien au service du chef du gouvernement à une époque où celui-ci était encore démocratiquement élu. Il savait la réalité des chiffres et c’est ce qui l’avait poussé à fuir le jour où, poussé par l’Empire – dont il n’était qu’une marionnette, le gouverneur avait pris le pouvoir par un putsch. Le père savait beaucoup de choses qu’on n’aurait pas aimé du tout voir être divulguées au grand jour. Il se sentait constamment menacé et cette peur l’avait littéralement rongé jusqu’à ce qu’il meure d’une attaque alors que Shankara n’avait que six ans, et que Sohalia, sa femme, était enceinte de leur second enfant.

Pillards ou honnêtes gens, cela ne faisait pas de différence aux yeux de l’Empire qui avait comme but proclamé d’atteindre l’Ordre Absolu – par quelque moyen que ce fusse - et qui par conséquent considérait quiconque avait choisi d’abandonner sa place dans la cité pour une vie dans le désert comme un opposant politique, un rebelle à éliminer.
La ligne de conduite les concernant était claire et sans détour : Aucune négociation, aucun repentir, aucun retour.

La communauté semi-nomade à laquelle appartenait Shankara était soumise à une double contrainte : se protéger de l’Empire qui se faisait de plus en plus agressif et menaçant à leur égard mais également du Désert qui pouvait lui aussi à tout moment se changer en une menace mortelle. Combien de familles s’y étaient enfoncées sans jamais en revenir ? Il s’agissait de prendre en compte les tempêtes, l’absence d’eau, les animaux venimeux qui le peuplaient et tout ce qui constituait l’environnement immédiat.

Ils se déplaçaient donc au gré des circonstances en un point ou l’autre de la haute chaîne des montagnes qui les abritait de l’éclat brûlant du soleil - démultiplié par la réflexivité des vastes étendues de sable et de pierres blanches qui se déroulaient vers l’infini de l’autre côté du massif. L’action combinée du vent et du sable avait façonné par l’érosion les imposants massifs aux roches ocres et orangées, taillant dans la masse d’immenses arêtes saillantes et un paysage déchiré et aride.
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MessageSujet: Re: Le Crépuscule des Hommes   Le Crépuscule des Hommes I_icon_minitime21.01.09 18:02

CHAPITRE 1

Au moment où commence cette histoire, la petite communauté s’était établie depuis un certain temps sur un site sur lequel ils avaient bâti des habitats modestes mais chaleureux, aux murs en briques de terre séchée et à la couverture en paille tressée. Leur choix s’était fixé sur ce site en raison de l’existence d’une rivière souterraine dont l’écoulement, depuis une grotte toute proche, favorisait la repousse d’une maigre végétation à flanc de montagne chaque année à la même période, floraisons que l’on attribuaient de plus en plus souvent à l’action de divinités tant on avait oublié ce que la verdure avait de naturel en ce monde. Les maigres troupeaux que possédait la communauté venaient alors y paître sous la surveillance des enfants.

Assise sur une terrasse en surplomb, les genoux ramenés contre son corps et la tête penchée de côté, il arrivait à Shankara de regarder en direction de la Cité, très loin au Nord. De son point de vue, Samarkand émergeait comme une gigantesque excroissance noire au cœur d’un horizon uniformément opalescent de bout en bout. Les centaines de grattes ciels dressés vers le ciel formaient comme un réseau de longs pics agressifs, aux pieds desquels fourmillait un réseau d’habitats pauvres multiforme et multicolore dans lequel s’entassait toute la population pauvre et qui avait tout de la jungle urbaine.

Le ciel n’était jamais bleu en direction de Samarkand mais ils présentait une palette de gris plus ou moins sombres selon les circonstances et les périodes de l’année – avec une préférence nette pour un gris très sombre depuis quelques années. Dans le désert en revanche, le ciel était aussi blanc que la pierre du désert, et le soleil brillait implacablement sans laisser place au moindre nuage, sauf durant un mois où tombaient de fortes quantités d’eau. Cette pluie n’était pas une bénédiction : souillée par les rejets de la Cité, elle n’apportait que Mort et davantage de désespoir pour tous. A cette époque on voyait le sable blanc du désert être recouvert d’une pellicule sombre que seul l’action d’un vent d’hiver parvenait à arracher.

Une nuit, un cri réveilla Shankara - celui de sa mère. La fillette, qui dormait un peu à l’écart, sauta de sa couche et courut jusqu’à elle. La jeune femme, en position fœtale, grimaçait et se tenait le ventre d’une main. L’enfant arrivait…

Shankara courut réveiller Lakshmi, une des femmes qui tenait assez fréquemment le rôle de sage-femme. Celle-ci rabroua d’abord rudement la gamine et se retourna dans son lit avant de prendre la mesure exacte de la situation. Elle accourut au chevet de Sohalia pour découvrir que le travail était déjà très avancé. Elle posa sa main sur le front de la jeune femme et constata qu’elle était brûlante de fièvre. Elle lui attrapa les mains avec fermeté et commença à la rafraîchir en lui passant des compresses d’eau sur les tempes. Elle ausculta ensuite la jeune femme.

Inquiète de ce qu’elle venait de constater, Lakshmi préféra éloigner Shankara en l’envoyant chercher davantage d’eau à la rivière. La fillette courut à perdre haleine le long du chemin escarpé, échevelée, avec une jarre à la main dans la nuit noire, sans se soucier de tomber dans le ravin qui le bordait, ni d’écorcher ses pieds nus sur les cailloux pointus qui jonchaient le sol. Tandis qu’elle courrait, ses longs cheveux auburn volaient autour de son visage, et des mèches venaient parfois lui cacher les yeux. Sur le chemin du retour, un étrange voile lumineux jaunâtre s’était levé au dessus du village. Au détour d’un chemin, elle découvrit des habitats entrain de se consumer dans les flammes…

Désorientée, elle marqua un arrêt puis se remit à courir de plus belle avant de se figer de nouveau devant l’entrée de sa maison. Un inconnu gisait sur le seuil, mort. Il était paré de l’uniforme de la Garde de l’Empire, une milice fédérale armée destinée à lutter pour assurer l’ordre en marges des cités - ultra violente dans les faits. Elle le contourna et pénétra dans la maison. La sage femme avait disparu et sa mère gisait inerte sur son lit, un nourrisson tout petit couché près d’elle. L’un comme l’autre semblaient à peine vivants. La femme fit un effort pour ouvrir les yeux et regarder sa fille aînée. Elle lui fit faiblement signe d’approcher :
- Je te présente Meghna, ta petite sœur. Je veux que tu me promettes de veiller sur elle, veille toujours sur Meghna tu entends ?! Sa vie dépend entièrement de toi à présent.
Shankara semblait perdue. Elle ne comprenait pas pourquoi sa mère lui disait toutes ces choses effrayantes et pesantes. Pour finir, elle secoua affirmativement la tête sans parler. Sohalia lui tendit alors le nourrisson.
-Fais attention, soutiens lui bien la tête… Maintenant écoute… Il y a quelque chose que tu dois faire pour moi, parce que je n’ai plus assez de force pour le faire moi-même.
Elle passa sa main sous son oreiller et y prit un objet enveloppé dans un carré de tissu. Elle le déplia et en retira un pistolet. Sa main tremblait, elle n’avait même plus la force de soulever l’arme pourtant légère. Elle se laissa retomber en arrière sur le dos. Sa poitrine se soulevait à un rythme rapide, sa respiration se faisait difficile.
-Ma chérie je donnerais tout pour t’épargner ça mais le Destin est cruel, on ne peut pas le changer sans grands sacrifices...
Les grands yeux marrons de Shankara exprimaient un mélange de peur et d’attention respectueuse.
-Prends la, lui ordonna-t-elle résolument. Surtout ne la pointe pas vers toi… Bien. Maintenant, chérie, il va falloir que tu sois très forte, murmura-t-elle tandis que des larmes commençaient à se dessiner au coin de ses yeux.

Sohalia savait comment les hommes de l’Empire avaient trouvé le campement… Etant née dans un hôpital de la Cité, on lui avait greffé un implant qui envoyait un rapport automatique sur son état de santé en cas de grossesse comme pour toutes les femmes des grandes Cités – officiellement pour produire des données statistiques mais en réalité dans un souci de contrôle. Elle n’avait pas pu se le faire retirer. La Machine savait donc qu’elle était enceinte. Sohalia connaissait la politique menée pour affaiblir les « ennemis » en les frappant au cœur, en massacrant les enfants dès leur plus jeune âge. Etouffer la rébellion au berceau et annihiler toute une génération, tel était le plan de l’Empire. Et pour cela, toute annonce de grossesse pour les femmes du désert comportait un mélange de bonheur et d’effroi ; de fierté et de malheur. Elle savait aussi que, même si leurs éclaireurs avaient été abattus, le gros de la milice était tout proche… Les autres avaient déjà fui, laissant derrière eux Sohalia et ses deux enfants ; Elle était trop faible pour partir et puis de toute façon, ils la retrouveraient toujours. Elle savait le sort qui l’attendait. Une seule solution était possible pour leur échapper - définitivement…
- Il faut que je meure Shankara… Tire sur moi. Tire là, cria-t-elle en pointant sa tempe droite. Après tu t’enfuiras avec Meghna pour retrouver les autres !
Shankara secoua la tête, le regard subitement vide.
- Pourquoi maman ? balbutia-t-elle.
Parce que sinon des hommes très méchants viendront me prendre et puis… Tu sais tout le mal qu’ils nous font ? Je risque de dire des choses qu’ils ne doivent pas savoir… S’il te plait ma chérie le temps presse ! N’aie pas peur, tu ne fais rien de mal, c’est moi qui te le demande. Je t’aimerai toujours tout comme Meghna, vous êtes mes filles… mais c’est mon heure. Je n’aurai pas mal, ne te fais pas de souci ! et puis votre père m’attends là bas. J’ai l’impression qu’une éternité s’est écoulée depuis qu’il s’en est allé... acheva Sohalia d’une voix rêveuse, le regard déjà ailleurs.
- Mais maman on sera toutes seules !
La jeune femme regarda sa fille et lui sourit :
- Non, vous ne serez jamais seules parce que vous serez là l’une pour l’autre… mais pour cela il faut que vous surviviez et pour cela, tu dois fuir en emmenant Meghna,… Elle est si petite ! Tu trouveras des gens qui te vendront en aide, j’en ai la certitude. Maintenant il est temps d’accomplir ma dernière volonté, libère moi Shankara, toi seule en a le pouvoir !
- Bien maman… murmura Shankara, les yeux rivés sur la petite Meghna.
Elle tendit l’arme à bout de bras, visant de son mieux à travers le brouillard de larmes qui l’aveuglait et tira.

Shankara se redressa d’un bond dans son lit. De la sueur perlait sur son visage. Elle passa une main sur son visage comme pour mieux rejeter les dernières bribes de sommeil qui brouillaient encore son esprit. Elle n’en pouvait plus de ce cauchemar qui la poursuivait depuis 25 ans et à travers lequel elle revivait le geste meurtrier qui avait été le sien à l’encontre de sa propre mère… un acte qui l’avait marquée à jamais dans sa chair et dans son cœur. Quelques taches de lumières annonciatrice du jour nouveau perçaient aux travers des persiennes. Elle se glissa hors du grand lit et se redressa lentement. Ebouriffant d’une main ses cheveux, elle enfila ses babouches et gagna lentement la vieille coiffeuse en bois de rose qui se trouvait près de la fenêtre. Dans la semi-obscurité, elle considéra le reflet de son visage dans la glace presque dépolie du miroir et tourna la paume de ses mains vers le haut. Sur celle de la main droite, la trace indélébile d’une brûlure – celle laissée par l’arme à feu qu’elle avait eu entre les mains. Elle referma ses mains. Quelques secondes plus tard, elle commençait à se maquiller et revêtait un long vêtement clair, le visage impassible – comme si de rien n’était.

Elle quitta sa chambre en toute discrétion, alors que l’aube pointait à peine son nez. Elle avait très envie de revoir le Gange à cette heure où il se teinte de cette couleur orangée sous la lumière du soleil levant, et surtout de savoir si les habitudes n’avaient pas changé à Bénarès. Après tout cela faisait 5 ans qu’elle n’était pas revenue en ces lieux où elle avait pourtant passé toute son enfance, et s’il y a bien un fait assuré en ce monde, c’est que les choses y changent à une vitesse effarante… Etrangement, Bénarès semblait préservé de ce qui passait à l’extérieur. La même sensation de sérénité et de sagesse émanait des vastes bâtisses – à moitié délabrées depuis longtemps - que dans ses souvenirs. La cité aurait sans doute disparu corps et bien - comme toutes les autres cités abandonnées les unes après les autres à leur triste sort au cours de ce siècle - si les familles qui occupaient l’ancienne cité sacrée n’avaient continué à maintenir vivantes les grandes maisons de pierre, comme l’avaient fait leurs ancêtres avant eux. La cité existait à l’écart du monde de l’Empire, sans entretenir aucun rapport avec les grandes cités fédérales telles que Samarkand, pas plus qu’elle ne possédait d’existence légale. On connaissait l’existence de Bénarès mais par un accord tacite, on ne la reconnaissait pas en tant que telle, pas officiellement en tout cas. La tolérance dont elle faisait l’objet était liée au symbole religieux fort qu’elle portait, or Lizgman, très inspiré par l’Humanisme, avait jugé bon d’intégrer la notion de préservation des différents lieux de cultes de ce monde dans la Machine. Bénarès faisait partie de ces cités à fort potentiel religieux comme Jérusalem, Lhassa, Rome…

Elle regarda longuement les hommes saluer le soleil, la Terre, puis se baigner dans le Fleuve, maigre flot boueux – qui faisait écho aux corps secs, noueux, à la peau très foncée des abluants - et pourtant toujours aussi sacré qu’il avait pu l’être des centaines d’années auparavant, alors que c’était un immense fleuve au flot puissant. Certains y plongeaient tête la première, d’autre se frictionnaient le corps avec une mousse savonneuse. Shankara, le cœur noué sous l’émotion de ce passé retrouvé si parfaitement intacte, ne pouvait décoller ses yeux de ces scènes qu’elle ne connaissait que trop bien.

Elle finit néanmoins par regagner l’Ashram (Nb: un ashram est un lieu en Inde où vivait une communauté religieuse à la base; mais avec le temps ça a aussi pris un sens plus social - un endroit d'accueil et de soins). On l’y avait accueilli la veille au soir, après le long voyage qu’elle avait fait depuis Samarkand, avec chaleur, comme si les cinq années d’absence et de quasi-silence de sa part n’avait jamais existé, ce qui l’avait profondément touchée. Et puis on lui avait servi un repas malgré l’heure très tardive. Cela avait été son premier contact avec le passé : elle reconnaissait la saveur du riz blanc cuisiné dans une sauce crémeuse épicée, les galettes de farine, la fraîcheur du Lassi - mélange de yaourt et de petit lait ; le croquant des Barfi, biscuits très secs à base de pistache… Et puis ensuite, elle avait eu la surprise de retrouver la chambre qu’elle avait occupée pendant toute son enfance et son adolescence. Rien n’avait changé dans la grande pièce aux murs couverts d’un crépi indigo : son lit, sa coiffeuse, ses vêtements… l’Odeur qui flottait dans l’air, un mélange d’encens et de fleurs…

Perdue dans ses pensées, elle salua sans s’arrêter des gens qu’elle reconnaissait vaguement et finit par trouver celle qu’elle cherchait, agenouillée près d’un ficus, dans un petit jardin qui occupait toute la surface de la cour d’une maison. Tournant la tête, elle sourit en voyant paraître Shankara et s’empressa de se redresser. Elle serra dans ses bras la jeune femme.

Neïma Begum était encore une très belle femme bien qu’elle eut près de 45 ans. Par le passé, elle avait exercé le métier de « courtisane », dansant et séduisant les plus grands hommes. Mais, lasse de cette vie dépourvue de sens, elle s’était retirée à Bénarès près de 18 ans auparavant, juste avant de découvrir Shankara mendiant au coin d’une rue avec sa petite sœur sur les genoux – deux enfants seuls au monde dont s’occupaient vaguement quelques vagabonds. « La Begum » comme on l’appelait alors, s’était aussitôt attachée à ces deux petites filles. Incapable d’avoir des enfants depuis qu’une rivale l’avait poignardée à l’abdomen dans un accès de jalousie, Shankara et Meghna devinrent la famille qu’elle avait toujours souhaité avoir sans vraiment y croire jusque là.

Prenant conscience de l’extrême misère des femmes à Bénarès et dans le désert, Neïma, aidée par sa réputation, avait fondé un ashram, dans la perspective d’y accueillir toutes celles malades ou blessées - dans tous les sens du terme – la plupart avant cela étant abandonnées à leur triste sort. L’ashram était devenu son foyer et celui de ses filles adoptives. Elle avait revendu la plupart de ses biens, de merveilleux bijoux, au fil des années à seule fin d’assurer la pérennité de son institution et s’était elle-même rapidement mise à y travailler en tant qu’infirmière. Neïma avait aidé nombre de femmes perdues à repartir dans leurs maisons et se reconstruire une vie qui ait un semblant de sens au fil des années, c’était sa fierté et cela suffisait à son bonheur. Elle ne quittait quasiment plus Bénarès où elle coulait des jours tranquilles, parfaitement en paix avec elle-même et entourée de l’amour de Shankara et de Meghna dont elle était très proche.

Puis des évènements s’étaient produits, et les choses avaient changé dans sa vie. Shankara s’était éloignée d’abord affectivement, puis physiquement… Meghna était restée mais elle aussi avait ses secrets, des choses que malgré tout son courage, Neïma Begum préférait ignorer.

A suivre !
Dites moi ce que vous en avez pensé pleaaase !! ^^
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MessageSujet: Re: Le Crépuscule des Hommes   Le Crépuscule des Hommes I_icon_minitime21.01.09 22:38

Némésis, tu as beaucoup de talent et pour les créations des signatures et maintenant l 'écriture que je trouve formidable.
Je n 'ai pas le temps de tout lire maintenant, je le ferai très prochainement.

PS - Avec, ma ville , nous écrivons un livre "tranches de vies", nous sommes plusieurs à y participer, il devrait être publié d'ici la fin de l 'année si ça ne se fait pas avant.
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MessageSujet: Re: Le Crépuscule des Hommes   Le Crépuscule des Hommes I_icon_minitime22.01.09 15:13

wow encore merci, c'est super gentil de ta part ! cimer
j'adore en effet créer plein de trucs en lien avec mon imagination et ce depuis toujours (mais je me suis mise au montage photo seulement depuis deux ou trois ans, tu aurais vu mes débuts c'était assez affligeant ptdr)
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MessageSujet: Re: Le Crépuscule des Hommes   Le Crépuscule des Hommes I_icon_minitime22.01.09 23:23

Némésis a écrit:
wow encore merci, c'est super gentil de ta part ! cimer
j'adore en effet créer plein de trucs en lien avec mon imagination et ce depuis toujours (mais je me suis mise au montage photo seulement depuis deux ou trois ans, tu aurais vu mes débuts c'était assez affligeant ptdr)


Je comprends ! j'en suis qu'au début pour l 'instant et je n 'ose pas montrer ce que je fais car part rapport à vous, j 'en suis encore très loin!
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MessageSujet: Re: Le Crépuscule des Hommes   Le Crépuscule des Hommes I_icon_minitime23.01.09 15:11

je comprend ca a quelque chose de très personnels les choses que j'écris et je n'en parle jamais à ma famille (et quand je le fais je sens bien que mon père ne me prend pas trop au sérieux lol)je trouve que sur le net c'est plus facile et moins "angoissant", il y a plein de forums d'écritures où les gens se feront un plaisir de te donner des conseils si besoin, et sans te juger. J'en ai fréquenté certains. Tu devrais essayer il n'y a rien de mieux pour progresser que de se faire lire par quelqu'un d'extérieur qui pourra te faire remarquer des trucs difficile à voir quand on est en plein dans le processus d'écriture , et il n'y a rien de meilleur que de recevoir l'éloge d'un lecteur satisfait lol ! Bonne chance en tout cas !
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MessageSujet: Re: Le Crépuscule des Hommes   Le Crépuscule des Hommes I_icon_minitime

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