Le mariage en Inde

trés joli video sur le rituel d'un mariage hindou

https://www.youtube.com/watch?v=W6RaL_PRNM8

mariage fastueux digne des mille et une nuit . J'ai eu plusieurs fois lors de voyages en Inde , l'occasion d'assister à des mariages hindou ou musulman , ils ne sont pas tous aussi riches mais gais , dans la rue au Gujerat avec la fanfare , le marié sur son cheval qui trépigne sur place car les invités dansant autour de lui l'empêche d'avancer pour rejoindre sa fiancée , on nous invite à nous joindre à eux . Dns le Tamil Nadu à Chennaï, des parents nous invitent à faire des photos de la cérémonie de la mariée à son domicile ,
assise sur le sol , ses invités défilent et lui mettent en offrande grains de riz poudre jaune et fleurs sur le front, l'année suivante le tsunami ravageait la côte , je me suis toujours demandée si ... et puis dans le nord au Rajhastan dans la rue un couple accompagné de pauvres gens devant un petit temple , lui avec son petit costume élimé , étriqué , elle cachée par son voile rouge ne paraissant pas plus de 15 ans ...et tant d'autres avec réceptions , lumières , musique étourdissante Chaque région a ses rites , difficile pour des non initiés de s'y reconnaître .Mais je garde tous ces souvenirs merveilleux profondément ancrés dans ma mémoire

Némésis a écrit:

J'ai fais des recherches pour connaître l'explication précise de la scène dans Paheli où l'on voit Rani laisser des empreintes de pas au henné sur un tissu blanc et voilà ce que j'ai trouvé : il s'agissait pour la jeune mariée de laisser les traces de pas de la déesse Lakshmi (la parèdre de Vishnou) dans la maison de son époux, ce qui est un présage favorable pour la vie future du couple.

Ha oui interessant sa

En Inde, la complainte des "épouses de vacances"
03/01/2011

Alléchées par la vie a l’étranger, de nombreuses Indiennes se font duper chaque année par des maris expatriés qui, une fois le mariage consommé et la dot empochée, disparaissent sans laisser de traces.

pellicer marie-jeanne a écrit:

En Inde, la complainte des "épouses de vacances"
03/01/2011

Alléchées par la vie a l’étranger, de nombreuses Indiennes se font duper chaque année par des maris expatriés qui, une fois le mariage consommé et la dot empochée, disparaissent sans laisser de traces.

Et malheureusement, cela arrivera encore, ces filles sont à la recherche d'une vie meilleure, croient l'avoir trouver et se retrouvent dans de plus grands tourments. Le triste sort des femmes!!!

Françoise que deviennent ces femmes mariées alors, sans argent, sans honneur, que font leur parent???????? c'est triste mais j'espère qu'elle ne vont pas se trouver " dans certains quartiers...mal famés, rejetée par leur parents.. :

pellicer marie-jeanne a écrit:

Françoise que deviennent ces femmes mariées alors, sans argent, sans honneur, que font leur parent???????? c'est triste mais j'espère qu'elle ne vont pas se trouver " dans certains quartiers...mal famés, rejetée par leur parents.. :

Je ne sais pas ce qu'il leur arrive mais ce sont des femmes qui ont du courage et je pense qu'elles se dévouent corps et âme pour trouver un emploi afin de pouvoir survivre. Bien souvent, ce sont des emplois sous payés mais elles s'en contentes, il est aussi fort possible que certaines tombent entre les mains de certaines personnes mal intentionnées et qui les mettent sur le trottoir mais c'est un engrenage où l'on peut très rarement s'en sortir sans une aide.
La vie est difficile pour certains être sur cette terre mais malheureusement, on ne peut pas venir en aide à tout le monde!!!!!!!!!!!!!La vie est ainsi faite.

salam ;
Moi je suis d'origine turque, et j'aimerais bien comprendre votre traditions concernant le nikah, le nikah c juste le mariage religieux en inde ?? et puis il y'a l'inscription de se mariage au tribunal ??
Merci
Khuda hafiz

Ho là c'est une question interessante sa !!! Moi je ne peux pas te répondre !!!

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Le Nikah est l’acte de mariage qui définit l’union de l’homme et de la femme dans la religion islamique. Cela implique un rituel et comporte une jurisprudence, définissant le couple en tant qu’entité.

La cérémonie du Nikah se fait à la mosquée, en présence d’un imam. Seul le fiancé est présent, alors que la fiancée est représentée par son père, ou tuteur légal, aussi appelé Wali. Il est accompagné de deux témoins hommes, ou d’un témoin homme et de deux femmes. Ces personnes ont pour responsabilité, avec le Wali, de parler au nom de la fiancée et de dire si elle consent ou non à l’union.

L’imam demandera au Wali s’il lui permet de faire le Nikah. Il vérifiera également auprès des témoins de la fiancée si elle consent à l’union et si elle accepte la dot proposée par son futur époux. Après lecture du Coran, l’imam fera un sermon, le Khutba, dans lequel il expliquera à l’époux ses devoirs envers sa femme, entre autres. Il demandera enfin à trois reprises au fiancé s’il accepte cette union. Par trois fois, ce dernier devra accepter. Lui, le Wali et les deux témoins signeront alors le registre de Nikah, ainsi que le certificat de Nikah, l’acte de mariage pour ainsi dire. Celui-ci stipule que l’homme prend la femme sous le regard du Créateur.

Si le Coran reconnaît la femme comme moins apte que l’homme à accomplir certaines tâches, il n’en reste pas moins que le Nikah ne peut se faire sans le consentement de celle-ci. La fiancée doit être plus jeune que son futur époux, par ailleurs. La Sharia, la loi islamique, autorise le mariage à une fille impubère, donc mineure, avec le consentement du père ou du tuteur légal de cette dernière.

La demande en mariage elle-même se fait, a priori, à travers les parents des deux personnes concernées. L’Islam ne reconnaît pas la célébration de fiançailles. Le simple engagement entre l’homme et la femme suffit.

Cependant, le fiancé s’engage à payer la dot à sa future épouse. Cette dernière peut être une somme d’argent ou des bijoux et permet à la femme de subvenir à ses besoins pendant trois mois, en cas de décès de l’époux ou de rupture de l’union. Elle est la seule qui peut en fixer le montant et en disposer.

Le Nikah se distingue des autres rites matrimoniaux monothéistes de par son acceptation de la polygynie, le fait qu’un homme puisse avoir plus d’une épouse. Dans la religion islamique, un homme peut avoir un maximum de quatre épouses, à la condition sine qua non de les traiter de manière équitable. Selon la sourate 4, verset 3 du Coran : «Si vous craignez, en épousant des orphelines, de vous montrer injustes envers elles, sachez qu’il vous est permis d’épouser en dehors d’elles, parmi les femmes de votre choix, deux, trois ou quatre épouses. Mais si vous craignez encore de manquer d’équité à l’égard de ces épouses, n’en prenez alors qu’une seule (…)»

Il est important de différencier le Nikah, l’acte de mariage, et la polygamie, la conséquence d’avoir fait le Nikah plusieurs fois. Ce dernier cas de figure n’est permis que sous certaines conditions exceptionnelles, humanitaires surtout. Le verset du Coran cité plus haut n’encourage en rien cette pratique, il la permet simplement. Historiquement, la polygamie était déjà courante parmi les peuples arabes précoraniques.

Ceux-ci se retrouvaient diminués par des guerres. La polygamie assurait la pérennité de la communauté, mais également la prise en charge de veuves, d’orphelines et de captives de guerre. Un homme peut épouser une femme s’il la désire, afin de ne pas commettre l’adultère, car l’une des facettes du Nikah est de pourvoir au désir sexuel de l’être humain. Cependant, ce désir sexuel uniquement n’est pas considéré comme une justification suffisante d’un mariage. Cette pratique est accompagnée de notions de responsabilité et de devoir.

Les devoirs de l’époux envers son/ses épouse(s) concernent les dépenses encourues par ce dernier. Elles concernent principalement la provision de sa nourriture, son hébergement et son habillement. C’est à ces égards que l’homme doit se montrer équitable envers ses épouses en cas de polygamie.

En ce qui concerne le choix des époux, le Coran permet à l’homme de foi musulmane d’épouser une femme, de foi musulmane elle aussi. Cependant, il interdit l’union entre les êtres liés par le sang ou le lait. Cela implique qu’un homme ne peut épouser : sa mère, ses filles, ses tantes, ses nièces, ses belles-mères, ses belles filles ou les filles sous sa tutelle.

Le Nikah peut être annulé en cas de non respect du contrat de mariage, d’infidélité, de non paiement de la dot, entre autres. Le Nikah peut être annulé après trois exclamations du mot Talaaq, stipulant que l’époux libère sa femme de son engagement.

Néanmoins, un intervalle est compris entre ces trois exclamations, durant lequel les familles concernées tenteront de réconcilier le couple. La femme est en droit de demander le divorce, mais c’est l’homme qui la libère de son engagement dans tous les cas de figure.

«Sur le plan légal, le Nikah n’est pas reconnu à Maurice», explique Yousouf Mohamed, avocat. «Les enfants nés d’un Nikah sans mariage civil, mais qui sont reconnus par les deux parents, ont les mêmes droits que les enfants légitimes en ce qui concerne la succession. Ce n’est pas le cas en ce qui concerne les épouses», conclut-il.

En assumant que sa première épouse ait également obtenu les protections légales du mariage civil, les partenaires du deuxième, troisième ou quatrième Nikah d’un même homme, de même que les enfants issus de ces unions, doivent espérer que l’homme est un bon musulman. C’est leur seule protection.

Marie-Jeanne pour toute cette explication sur le Nikah.

Merci pour cette explication.